Gendarme mortellement percuté en Gironde : le jeune motard suspecté et son père retrouvés morts
Mardi matin à Salles, les corps sans vie d'un adolescent et de son père ont été découverts à Salles. La plus jeune victime était suspectée d'avoir mortellement fauché un gendarme de 46 ans le 4 février dernier.
Le dimanche 4 février dernier à Salles, en Gironde, un gendarme de 46 ans était fauché par un motard de 15 ans qui avait refusé de se soumettre à un contrôle. Le lendemain, le militaire succombait à ses blessures, et l’adolescent d’avoir depuis reconnu les faits et été mis en examen pour “homicide involontaire aggravé”.
L’affaire vient de prendre un tournant inattendu et dramatique car mardi matin vers 8h30, deux chasseurs ont découvert le corps sans vie du jeune motard dans un bois de Salles. À ses côtés se trouvait le cadavre de son père. Le parquet de Bordeaux a confirmé par voie de communiqué l’identité des victimes, comme rapporté par Sud Ouest.
L’ado suspecté d’avoir mortellement fauché un gendarme retrouvé mort près d’un fusil
Le parquet a ajouté que “le véhicule appartenant [au père] a été retrouvé à proximité immédiate du lieu de découverte des corps. Leur disparition avait été signalée hier 19 février par un proche, à la brigade de gendarmerie de Biganos. Un fusil a également été retrouvé sur place”.
Et de conclure en indiquant que l’enquête et les premières constatations ont été confiées à la brigade de recherches d’Arcachon, assistée par le médecin légiste afin “de déterminer les circonstances exactes” de ces deux décès. Sur place, le maire de Salles Luc Dervillé a déclaré qu’il s’agit là d’un “coup très dur, un véritable drame” pour sa commune.
Un possible double suicide
L’adolescent et son père auraient donc disparu la veille au soir en laissant derrière eux des écrits semblant attester de leur intention de mettre fin à leurs jours. Un nouveau drame survenant alors que cet après-midi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux devait examiner le dossier à la demande du parquet. Lequel avait ainsi fait appel du placement sous contrôle judiciaire ordonné à l’encontre de l’adolescent en requérant un renforcement de cette même ordonnance.