Gard : 18 mois avec sursis pour l’agression d’un enseignant à la sortie du collège
Jeudi, le tribunal correctionnel de Nîmes, dans le Gard, a condamné un homme à 18 mois de prison avec sursis. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable de l'agression d'un enseignant, la veille, à la sortie du collège.
Les faits ont rapidement été jugés étant donné que le verdict est tombé le lendemain. Jeudi, le tribunal correctionnel de Nîmes, dans le Gard, a ainsi reconnu coupable un homme, à l’âge non précisé, de l’agression d’un enseignant la veille à la sortie du collège. Sud Ouest, qui rapporte l’information, laisse entendre que le prévenu a enchaîné les erreurs d’appréciation. Dans un premier temps, des élèves avaient accusé un enseignant d’avoir consulté des fichiers pornographiques en classe.
Des élèves accusent faussement un enseignant, un autre est pris pour cible
Il a été confirmé, devant la justice, que l’enseignant accusé ne s’était pas livré aux faits prétendus. Mais il se trouve que ce n’est pas celui auquel le prévenu s’en était pris. On ignore de quelle manière la méprise s’est opérée. Toujours est-il qu’à la sortie du collège, l’individu avait menacé le professeur et brisé le pare-brise de sa voiture. L’enseignant avait alors été légèrement blessé. L’auteur présumé de l’agression avait pris la fuite avant d’être rattrapé par les gendarmes et placé en garde à vue dans la soirée.
#Gard Saint Gilles
Agression d'un enseignantJugement en comparution immédiate et condamnation de l'auteur à
➡️ 18 mois d'emprisonnement avec sursis probatoire + interdiction de rencontrer la victime et de se présenter aux abords du collège. https://t.co/9gGHd8BGdm— Eric Maurel – Procureur Nîmes (@procureurNimes) January 14, 2021
Une interdiction de paraître près du collège
Le prévenu a été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire. Il lui est également défendu d’entrer de nouveau en contact avec la victime et de se présenter aux abords du collège. Quant aux trois collégiens ayant faussement accusé l’autre enseignant, le parquet a indiqué mercredi qu’il étaient censés être entendus par le juge des enfants pour “dénonciation de faits imaginaires” et “dénonciation calomnieuse”.
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