Front national : une nouvelle enquête judiciaire pour escroquerie ouverte
Le parquet de Paris a ouvert une nouvelle information judiciaire concernant des soupçons d’escroquerie dans le financement des dernières campagnes du FN.
Voilà une affaire qui tombe mal pour Marine Le Pen à quelques mois de l’élection présidentielle. Selon les informations de Mediapart, le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une nouvelle information judiciaire concernant les soupçons d’escroquerie dans le financement des dernières campagnes électorales du Front National.
[REVELATIONS] Le micro-parti de Marine Le Pen visé par une nouvelle enquête judiciaire @marineturchi via @mediapart https://t.co/YZFZ3EV4vD pic.twitter.com/wIVwnQ0avW
— Edwy Plenel (@edwyplenel) November 22, 2016
Des prestations allant de 2014 à 2016
Cette nouvelle enquête porte sur la période allant de 2014 à 2016 et a été ouverte le 26 octobre. Le juge d’instruction devra se pencher sur des faits d’« escroqueries », de « recels d’escroquerie », d’« abus de biens sociaux », de « recels d’abus de biens sociaux » et de « blanchiment ».
Les spécialistes de Mediapart précisent que le service antiblanchiment Tracfin a transmis un signalement portant sur des « flux de plusieurs millions d’euros jugés suspects » sur les comptes bancaires du micro-parti de la présidente du Front national « Jeanne » et du prestataire Riwal.
Olivier Duguet, ancien trésorier de l’association Jeanne et son successeur Axel Loustau sont notamment concernés par ce signalement. Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen et prestataire du FN par le biais de la société de communication Riwal est également cité.
Le FN visé par plusieurs enquêtes
Cette affaire n’est pas la seule à laquelle doit faire face le Front National. Le parti est déjà visé par une enquête ouverte en janvier 2016 sur la déclaration de patrimoine de Marine Le Pen.
Une deuxième porte sur des soupçons de fraude du FN au Parlement européen. La troisième concerne le financement des législatives de 2012.