Friedrich Nietzsche : un philosophe talentueux victime de crises de folie
Friedrich Nietzsche était connu pour son travail et pour ses crises de folie. Une étude avait même été proposée sur son état mental.
Friedrich Nietzsche est aujourd’hui une légende et son histoire retrace les crises de démence dont il a été victime. Le philosophe avait l’habitude de travailler de longs mois, il sollicitait ainsi son activité intellectuelle avec force et cela pouvait déboucher sur des crises de folie. Ce fut le cas le 3 janvier 1889, Friedrich Nietzsche se trouvait à Turin lorsqu’il s’est violemment effondré. Devant lui, un cocher vient de fouetter son cheval, le philosophe éclate en sanglots et cette scène a marqué son histoire. Cette crise n’était pas la seule puisqu’elles ont été de plus en plus nombreuses au cours de sa vie. Il avait même été transporté à la clinique de Bâle en Suisse où sa famille lui rendait visite.
Friedrich Nietzsche, le tyran de Turin
La santé de Friedrich Nietzsche s’est dégradée jusqu’à sa mort et certains spécialistes sont convaincus qu’il est décédé à cause de sa folie. Les causes de sa mort n’ont toutefois jamais été clairement définies. Vers la fin de sa vie, il ne reconnaissait plus ses amis, ni ses parents et il souffrait également d’une paralysie qui serait apparentée à cette démence. Lorsque ses parents venaient à son chevet, Friedrich Nietzsche avait tendance à crier « Vois en moi le tyran de Turin ». Les visites devaient être interrompues, car il divaguait et ne pouvait pas tenir un discours. En 1930, son état mental a été étudié par Erich Friedrich Podach. Ce dernier avait publié une étude qu’il avait intitulée « L’effondrement de Nietzsche ». Les lecteurs pouvaient ainsi prendre connaissance de l’avis des médecins qui étaient en charge de suivre Friedrich Nietzsche.
Une maison pour aliénés
Il est possible d’apprendre que « le désordre mental actuel est le premier dans la vie du malade. Le patient prétend être un homme illustre, ne cesse de réclamer des femmes. Diagnostic faiblesse du cerveau ». A la fin de sa vie, Friedrich Nietzsche se retrouve en Allemagne dans une maison pour aliénés. Pourtant, le philosophe excellait dans son domaine, mais il était également considéré comme « un peu bizarre » par le milieu hospitalier. Les médecins constataient que sa conversation était rythmée par des incohérences. Malgré son état mental, Friedrich Nietzsche est retourné aux côtés de sa mère jusqu’à ce qu’elle meurt en 1897, c’est ensuite sa sœur qui s’est occupée de lui jusqu’à ce qu’il décède le 25 août 1900.