Forte insécurité à cause du trafic de drogue à Toulouse : McDonald’s ferme définitivement un de ses points de vente
Pourtant situé en plein centre-ville, le McDonald's du quartier Jeanne d'Arc à Toulouse (Haute-Garonne) va fermer dans un peu plus d'un mois.
On a remarqué le changement il y a trois ans. Ça inquiète fortement (un technicien en boutique de téléphonie)
C’est une situation incroyable, presque inimaginable…Alors que les Français réclament beaucoup plus de sévérité face au trafic de drogue qui pourrit littéralement certains secteurs, quartiers et villes, deux affaires font (malheureusement) la Une de l’actualité : la fermeture d’un McDonald’s à Toulouse à cause de l’insécurité croissante liée à la présence de la drogue et des dealers et la peur des étudiants (es) de l’université d’Aix-Marseille pour ces mêmes raisons…
Les commerçants du quartier voient leur clientèle baisser
Situé en plein centre-ville, le McDonald’s du quartier Jeanne d’Arc à Toulouse va donc baisser son rideau dès la fin novembre. Pour le patron, c’en est trop, les clients et ses salariés ont peur quotidiennement face à l’ampleur du trafic de drogue. Si le McDonald’s a pris sa décision, d’autres commerces se posent des questions.
Le patron du Mc’Do lassé de l’expansion du trafic de drogue ces dernières années
Au micro de TF1, un vendeur en boulangerie tient à s’exprimer : « Il y a pas mal de vendeurs de cachets qui se mettent sur la terrasse. Il y a des affrontements avec la police. Les clients ont vraiment peur« .
Les riverains finissent, eux aussi, par fuir le quartier !
Trafic de cigarettes, de drogue, bagarre et agressions, cela devient invivable lance un habitant : « Écoutez, c’est affligeant de voir que des commerçants qui sont là depuis des années sont tributaires de la situation, ils n’ont absolument rien demandé. C’est grave, surtout en hypercentre. Les riverains finissent, eux aussi, par fuir le quartier« .
La police ? C’est insuffisant….
Toujours sur TF1, un opticien du quartier se désole : « La police ? C’est insuffisant. Quand les forces de l’ordre sont là, les dealers ne sont plus là. Mais dès qu’ils sont partis, ils reviennent, malgré les caméras, pour faire leur trafic »…
Ce sont des personnes en situation irrégulière (OQTF), qui font beaucoup de délinquance
Comme toujours, le problème est identifié mais rien ne change : les personnes dealers sont ensuite relâchées et reviennent sur le point de deal. « Ce sont des personnes en situation irrégulière, qui font beaucoup de délinquance, de précarité, en général soit des petits trafics, soit des violences« , lance une avocate ayant un logement dans le quartier sur l’antenne d’RTL ‘Ces petits dealers sont souvent des personnes qui font l’objet d’une OQTF, une obligation de quitter le territoire français‘, conclut-elle.
- On a remarqué le changement il y a trois ans. Ça inquiète fortement (un technicien en boutique de téléphonie)
- Les commerçants du quartier voient leur clientèle baisser
- Le patron du Mc’Do lassé de l’expansion du trafic de drogue ces dernières années
- Les riverains finissent, eux aussi, par fuir le quartier !
- La police ? C’est insuffisant….
- Ce sont des personnes en situation irrégulière (OQTF), qui font beaucoup de délinquance