Un boulanger de Creil démissionnaire (Oise) : “Il y a du trafic de drogue, de cigarettes, devant les commerces, en toute impunité”
Gérant d'une franchise 'La Mie Câline', un commerçant de Creil (Oise, 60) violemment agressé a jeté l'éponge face aux violences.
On les interpelle (la Police), mais trois ou quatre heures après, ils sont de nouveau devant les commerces !
Nous sommes en France, à Creil dans le département de l’Oise au nord de Paris. C’est là que le Gérant de la boulangerie ‘La Mie Câline’ travail ou plutôt ‘travaillait’. Agressé, violenté à coup de marteau pour de l’argent dans la nuit de lundi à mardi 16 mai, il a depuis fermé définitivement son commerce.
Agressé à son domicile
Dans Oise hebdo, il est précisé que Jérôme a été agressé directement à son domicile puis traîner en forêt ! Dans Le parisien, l’entrepreneur explique ne plus pouvoir ‘vivre dans cette angoisse permanente’.
Physiquement, on se répare. Mais psychologiquement, moralement, c’est très compliqué…
Interviewé ce jour sur l’antenne d’RMC et RMC Story, Jérôme a confié à Apolline de Malherbe : “Soyons honnête : Physiquement, on se répare. Mais psychologiquement, moralement, c’est très compliqué. Je pensais que j’allais mourir lors de l’enlèvement. Au bout d’un mois, c’est encore des nuits blanches, des bruits qui font sursauter. C’est l’enfer”, a-t-il lancé.
On n’a plus rien, on n’a plus d’espèces et de toute façon les gens payent en carte bleue
“C’est le deuxième home-jacking depuis sept, huit ans. Il y a eu une dizaine de faits, depuis 15-16 ans. Six cambriolages, deux braquages à main armée, deux home-jacking… On n’a plus rien, on n’a plus d’espèces et de toute façon les gens payent en carte bleue. Il n’y a rien à voler“, assure l’ancien boulanger.
Écoeuré, dégoûté
Sur RMC, Jérôme se dit dégoûté de cette situation : “Les autres commerçants sont tous dans l’angoisse, le stress au quotidien. Il y a du trafic de drogue, de cigarettes, devant les commerces, en toute impunité. On se bagarre tous les jours avec des gens comme ça. On a prévenu la police, la mairie. Parfois, on les interpelle, mais trois ou quatre heures après, ils sont de nouveau devant les commerces, en plein centre-ville, devant la gare“, conclut l’artisan.
- On les interpelle (la Police), mais trois ou quatre heures après, ils sont de nouveau devant les commerces !
- Agressé à son domicile
- Physiquement, on se répare. Mais psychologiquement, moralement, c’est très compliqué…
- On n’a plus rien, on n’a plus d’espèces et de toute façon les gens payent en carte bleue
- Écoeuré, dégoûté