Menu
24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • International
  • Économie
  • Santé
  • Politique
  • Sport
    • Foot
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
En ce moment : 
  • Espace
  • France 2
  • Amazon
  • Hôpital
  • Sécurité sociale

Fondation Maurice Amon : le Musée d’Art Moderne rebaptise sa plus grande salle

Divertissement > Maurice
Par La rédaction,  publié le 26 octobre 2017 à 9h00.

La pratique est courante chez les anglo-saxons, mais c’est la première fois qu’en France, un musée d’art moderne international accepte une telle opération de naming.

Le 7 juin dernier, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (MAM-VP) renommait ainsi sa sobre « Salle numéro 1 », tout juste rénovée, du nom de l’un de ses plus importants mécènes. Derrière la nouvelle salle Albert Amon se tient Maurice A. Amon, un fervent amateur et collectionneur d’art. Portrait d’un industriel décidé à faire de son amour pour l’Art, un héritage.

Un bienfaiteur pour le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Si vous avez déjà visité le Musée d’Art Moderne, vous êtes sûrement passé par la salle numéro 1, la plus vaste de l’établissement. Depuis quelques mois maintenant, on peut voir inscrite sur l’un de ses murs l’identité de l’un de ses plus importants mécènes, ou plutôt du père de ce dernier, Albert Amon. Un hommage rendu par Maurice A. Amon à celui l’a vu grandir et fait découvrir le monde de l’art.

Plongé très jeune dans le monde de l’entreprise, le jeune Maurice A. Amon passe ses weekends à travailler auprès de son père dans le groupe familial SICPA. Fondée par son grand-père à Lausanne en 1927, c’est au cours des années 1960 que cette entreprise réussit brillamment à prendre le tournant de l’internationalisation. Sa spécialité ? L’encre destinée à l’impression des billets de banque. Bientôt, le groupe familial devient un leader de son secteur, traitant avec les gouvernements du monde entier.

Mais ce n’est pas la seule chose qu’Albert Amon aura légué à son fils. Amoureux des Impressionnistes, il lui transmet son amour pour l’art. Maurice A. Amon se passionne plus particulièrement pour l’art contemporain, en constituant au fil des années une collection regroupant certains des artistes les plus en vue ; mais surtout, en lançant la Fondation Maurice Amon, dédiée au mécénat artistique et au soutien de projets éducatifs dans les pays défavorisés.

Maurice A. Amon, une nouvelle vision du mécénat en France

Aujourd’hui homme d’affaires comblé et héritier de l’une des plus belles success story suisse, Maurice Amon n’en est pas à sa première opération de mécénat. En 2008, alors qu’il vit à Hong-Kong, il apporte son soutien au San Art Laboratory d’Hô-Chi-Minh-Ville, un projet de résidence d’artistes. Six années plus tard, il participe aux côtés de Maja Hoffmann (fondatrice de la Fondation LUMA), et de l’artiste genevoise Olympia Scarry, à l’événement Elevation 1049, à Gstaad (Suisse). Un rendez-vous artistique en plein cœur des Alpes suisses qui s’attache à créer des expériences artistiques in situ.

Membre de la société des Amis du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris depuis 2014, Maurice A. Amon aura finalement franchi le pas, en devenant par le biais de la Fondation Maurice Amon le premier mécène à donner son nom – en l’occurrence celui de son père – à une salle de musée en France. Un événement qui a fait l’actualité par son originalité, mais qui demeure monnaie courante de l’autre côté de l’Atlantique, où fondations et personnalités font preuve d’un grand dynamisme dans le mécénat culturel. Fortement influencé par le monde anglo-saxon, et notamment les Etats-Unis, où il a vécu une grande partie de sa vie, Maurice A. Amon veut promouvoir une nouvelle conception plus active du mécénat, et ouvrir la voie à de nouvelles initiatives pour valoriser le patrimoine culturel tout en apportant son soutien à la nouvelle génération d’artistes et de créateurs.

Des projets pionniers pour la Fondation Maurice Amon

Dans l’écosystème artistique français, cette opération pourrait également donner des idées à certains. A l’heure où les fondations d’entreprises sont nombreuses à faire le choix de créer leurs propres espaces d’exposition en et hors de la capitale, les contributions privées restent un foyer d’apport incontournable pour les institutions culturelles publiques. « J’espère que cette idée va se poursuivre » confiait d’ailleurs Maurice A. Amon au Echos dans une interview parue à la suite de l’inauguration de la salle Albert Amon.

Nouvelle pierre de l’édifice philanthropique de Maurice A. Amon, ce partenariat avec le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, qui doit durer 10 ans, ne sera certainement pas la dernière opération de la Fondation Maurice Amon. A la direction de cette dernière, Maurice A. Amon veut désormais s’entourer des meilleurs pour l’accompagner dans cette dynamique, et inscrire son action dans la durée dans le champ de l’éducation et de l’art, ce, à travers le monde.

Le Récap
  • Un bienfaiteur pour le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
  • Maurice A. Amon, une nouvelle vision du mécénat en France
  • Des projets pionniers pour la Fondation Maurice Amon
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • À Propos
  • Nous contacter
  • Infos Légales
  • Gestion des données personnelles
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
© 2023 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr  - ADN Contents -