Fiona : Cécile Bourgeon serait capable de localiser son corps
Le corps de Fiona apportera de nombreuses réponses et la mère de famille serait capable désormais de la retrouver.
La petite Fiona a disparu depuis le 12 mai 2013 dans des circonstances qui sont encore floues. Le dossier rebondit une nouvelle fois puisque Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf sont convoqués ensemble ce vendredi au Palais de Justice de Clermont Ferrand. Le beau-père de la fillette et sa mère n’ont pas la même version concernant la mort de l’enfant. Cécile Bourgeon révèle que son compagnon a frappé Fiona, qui avait un hématome à l’œil au début de la semaine (celle de sa disparition). Le bleu se serait ensuite étendu jusqu’à son œil et l’enfant ne se sentait pas bien vendredi, elle n’était donc pas à l’école.
Le corps apportera des réponses
De son côté, le beau-père de Fiona a précisé que sa compagne avait « pété un câble », elle aurait donc donné un coup à la tête et des coups de pied à l’enfant. Dès 9 heures ce vendredi 8 novembre une confrontation aura donc lieu et elle débouchera peut-être sur de nouvelles recherches, car le corps de Fiona apportera de nombreuses réponses. L’autopsie permettra de savoir si elle a ingurgité des substances toxiques, si l’enfant a souffert d’un hématome intracrânien, si elle avait des fractures ou des traces de mauvais traitement. L’analyse permettra également de déterminer les causes exactes de la mort de l’enfant. Pour l’instant, aucune information n’a permis de retrouver son corps. Selon le Point, les accusations de Berkane Maklouf à l’encontre de Cécile Bourgeon auraient fait exploser de colère la mère de Fiona.
De nouvelles recherches vendredi ?
Selon une source proche de l’enquête, Cécile Bourgeon « se sent capable de reconnaître le chemin ». Ainsi, de nouvelles recherches pourraient être organisées en présence de la mère de famille ce vendredi après-midi. En parallèle, La Montagne révèle que Berkane Maklouf est attendu ce jeudi à 14 heures au tribunal correctionnel de Moulin. Il comparait pour répondre de l’agression des deux surveillants qui est survenue samedi au moment du repas.