Fiona : sa mère pourrait bénéficier de la réforme pénale de Christiane Taubira ?
Dans le cadre de la disparition de Fiona, Cécile Bourgeon risque actuellement 5 ans de prison. Elle serait concernée par la réforme pénale.
Cécile Bourgeon n’est pas poursuivie pour l’instant pour le meurtre de la petite Fiona. Elle est mise en examen pour modification d’une scène de crime, recel de cadavre, dénonciation de crime imaginaire et non-assistance à personne en danger. Au vu des réquisitions demandées, elle risque 5 ans d’emprisonnement. Dans ce cas de figure, elle pourrait bénéficier selon Valeurs Actuelles de la réforme pénale mise en place par Christiane Taubira. Elle pourrait obtenir une peine de probation puisqu’elle est créée pour les délits sanctionnés de 5 ans d’emprisonnement.
La peine probatoire de la réforme pénale
Lors de sa présentation au Conseil des Ministres, le projet a été accepté. Cette première étape continuera devant le Parlement en avril 2014. Ainsi pour les peines de 5 ans de prison maximum, Christiane Taubira prévoit une peine de probation en milieu ouvert. Si Cécile Bourgeon bénéficie de cette réforme pénale, elle pourra sortir de prison après l’examen du dossier qui se fait aux deux tiers de la peine. L’objectif de la garde des Sceaux consiste à travailler sur la réinsertion des détenus grâce à une libération anticipée. Si la mère de Fiona bénéficie de cette peine de probation, elle pourrait obtenir un placement sous bracelet électronique. Il faut toutefois noter que Cécile Bourgeon reste pour l’instant en prison puisque l’affaire n’est pas encore jugée. Les enquêteurs tentent de retrouver le corps de la petite Fiona qui pourrait éventuellement changer les mises en examen.
Berkane Maklouf charge Cécile Bourgeon
En effet, Berkane Maklouf a précisé que sa compagne avait effectué des violences sur l’enfant, à savoir une gifle et un coup de pied. Par le biais de son avocat, il a révélé qu’il n’était pas certain que ces violences soient responsables du décès de Fiona. Pour la suite de cette enquête, il est donc primordial que le corps soit retrouvé pour qu’une autopsie soit réalisée. Selon Le Parisien, les recherches sont gelées. Le journal révèle que ce sont les juges qui décident du calendrier et non plus la police judiciaire. Selon les informations du Parisien, Cécile Bourgeon pourrait être mise en examen cette semaine après les déclarations de Berkane Maklouf. Le juge pourrait ainsi faire le choix de la poursuivre pour « violences volontaires » ou « complicité de violences volontaires ».