Finistère : deux personnes auraient fait du chantage sexuel à un chef d’entreprise
Une femme de 31 ans et un homme de 30 ans seront prochainement jugés devant le tribunal correctionnel de Quimper pour avoir fait du chantage sexuel à un chef d'entreprise. Ils l'auraient ainsi menacé de révéler une relation sexuelle tarifée et une supposée paternité.
Cette histoire se passe dans le Finistère. Une femme de 31 ans et un homme de 30 ans sont aujourd’hui poursuivis pour avoir fait du chantage sexuel à un chef d’entreprise. Il lui auraient ainsi demandé 60.000 euros pour garder sous silence une relation sexuelle tarifée et une éventuelle paternité de l’enfant portée par cette partenaire. Ouest-France rapporte que cette dernière “a un métier” et qu’à deux reprises, elle a couché avec le chef d’entreprise contre de l’argent.
Après avoir couché avec un patron, elle aurait été contrainte au chantage
C’est le 26 juin 2017 que cette femme a découvert qu’elle était enceinte. Elle a confié son histoire à un trentenaire avec lequel elle a vécu “en 2017-2018”, indique la présidente. Cette femme affirme que c’est cet homme qui l’a contrainte à faire chanter ce patron, alors que le trentenaire avance qu’il lui a suggéré ce projet et qu’elle l’a approuvé. Les yeux embués de larmes, la prévenue a déclaré à la barre : “Je maintiens tout ce que j’ai dit”.
16 mentions au casier judiciaire à eux deux
Trois rendez-vous ont eu lieu dans le cadre de ce chantage : le premier dans un hôtel de Brest entre le chef d’entreprise et la femme. Le deuxième dans un établissement de restauration rapide et le troisième dans un bar à vins de Quimper. À ces entretiens s’ajoutent des SMS et des courriels envoyés à l’entrepreneur qui estime avoir été harcelé. La femme possède une mention à son casier, et le trentenaire une quinzaine pour, notamment, des affaires de stupéfiants. Après qu’ont été requis la poursuite du contrôle judiciaire de la femme et le maintien en détention du coprévenu, le tribunal les a placés sous contrôle judiciaire. Ils ont formellement l’interdiction d’entrer mutuellement en contact et avec la victime. Ce duo sera jugé le mardi 10 décembre prochain devant le tribunal correctionnel de Quimper.