Fin du moteur thermique en 2035 : l’Union européenne laisse la porte ouverte aux carburants de synthèse
Ce n'est pas encore la fin définitive des moteurs thermiques puisqu'il y aura une clause de revoyure en 2026. Explications.
Si l’UE avait voté la fin du moteur thermique en Europe pour 2035 (pour les véhicules neufs), elle laisse la porte ouverte aux carburants de synthèse au cas où les industriels arriveraient à mettre au point cette technologie intéressante qui pourrait permettre de réduire les émissions de CO 2 des véhicules déjà existant.
Réduire les émissions de CO 2 des véhicules déjà existant
Pour faire court, l’industrie automobile a donc 4 ans pour parfaire la technologie des carburants de synthèse appelé également “e-fuel” ou “e-carburant”. En 2026, l’Union européenne fera un bilan et validera ou pas cette technologie. L’objectif est donc de pouvoir utiliser demain les modèles à moteur thermique d’aujourd’hui.
Un carburant obtenu sans pétrole
Rappelons qu’un carburant de synthèse est un carburant obtenu sans pétrole, via un procédé chimique à partir de matières premières contenant du carbone et de l’hydrogène. Porsche mise énormément sur cette nouvelle technologie avec l’ouverture de la première usine au monde dédiée à la production d’un carburant de synthèse quasiment neutre en CO₂. Porsche promet une réduction de 90% des émissions de CO2 d’origine fossile pour les moteurs à combustion.
Une réduction de 90% des émissions de CO2 d’origine fossile
Les carburants de synthèse sont la solution privilégiée pour le transport aérien. Des industriels regroupés sous la bannière ‘eFuel Alliance’ (Mazda, Bosch, BMW, Exxon…) accélèrent le développement de l’eFuel pour sauver le moteur thermique qui reste un enjeu important en terme d’emplois (garages, fournisseurs, Etc). A ce jour, tous les constructeurs, ainsi que les équipementiers, regardent la solution des carburants de synthèse.