FIFA : soupçon de truquage sur le mondial 2002 en Corée du Sud
Après les arrestations dans l’affaire de corruption présumée pour l’attribution des Coupes du Monde, c’est désormais une affaire de matchs truqués lors du Mondial 2002 qui risque d’éclabousser la FIFA.
Sommes-nous qu’au commencement d’un scandale d’une envergure sans précédent pour la FIFA ? Depuis les premières arrestations de nombreux hauts dirigeants de l’organisation dans le cadre d’une affaire de corruption autour de l’attribution de certaines compétitions, la plus haute instance du football international et son président Sepp Blatter sont dans la tourmente.
Un nouveau scandale pourrait éclater avec des soupçons de matchs arrangés lors de le Coupe du Monde 2002 en Corée du Sud.
La surprise coréenne bien aidée par l’arbitrage
Petite piqûre de rappel. Lors du mondial 2002 organisé conjointement par le Japon et la Corée du Sud, l’équipe coréenne entraînée par Guus Hiddink se hisse en demi-finale à la surprise générale, en éliminant au passage l’Italie et l’Espagne.
Deux matchs dans lesquels les faits de jeux et d’arbitrage avaient été largement en faveur du pays co-organisateur. Il n’en fallait pas moins pour qu’aujourd’hui, le magazine italien Corriere dello Sport avance certaines informations qui laisseraient à penser que ces deux rencontres auraient été arrangées pour favoriser la Corée du Sud.
Jack Warner, l’homme de tous les scandales
On se souvient qu’en huitième de finales contre l’Italie, les Sud-Coréens s’étaient imposés 2 à 1 à l’issue des prolongations après un match où tout semblait tourner en leur faveur. (Exclusion de Francesco Totti et but refusé pour la Squadra Azzura pour un hors-jeu imaginaire). Au tour suivant contre l’Espagne, c’est la Roja qui se voyait refuser un but face au pays hôte là encore, sans raison valable. La Corée du Sud s’était ensuite inclinée en demi-finale contre l’Allemagne avant de perdre contre la Turquie dans le match pour la 3e place.
Selon le magazine italien, l’homme qui a choisi les arbitres de ces deux rencontres n’est autre que Jack Warner, ancien vice-président de la FIFA et impliqué dans l’enquête du FBI. Ce dernier a déjà été accusé de corruption à de nombreuses reprises, notamment pour un trafic de billets sur le marché noir. Nul doute que nous n’en sommes qu’au début d’une affaire qui risque d’être riche en rebondissements.