Les femmes françaises épargnent plus que les hommes
Les Françaises épargnent plus que les Français et que leurs homologues européennes, mais restent plus frileuses en matière d'investissement.
Le cliché éculé de la femme plus dépensière que l’homme à la vie dure. Mais il pourrait bien prendre à nouveau du plomb dans l’aile avec la dernière étude sur l’épargne de la compagnie de gestion d’actifs financiers BlackRock.
Il en ressort que les femmes françaises épargnent beaucoup plus que les hommes même si, souvent, elles ne placent pas forcément leur argent dans les meilleurs produits financiers.
Les femmes françaises s’écartent de la Bourse
Dans son étude annuelle, le cabinet BlackRock indique dans un premier temps que les Françaises sont plus inquiètes que les hommes à propos de leur avenir financier et ne sont que 34% à le penser positivement (contre 40 % chez les hommes).
En moyenne, plus de la moitié des économies des Françaises sont placées sur des livrets ou des comptes courants. La Bourse est loin d’être l’activité favorite des Françaises puisqu’elle ne représente que 2% de leur épargne globale (et 3% pour les sicav). Les principaux autres postes d’épargne des femmes françaises sont l’assurance-vie (19%) et l’immobilier (6%). Les femmes françaises restent les championnes européennes de l’épargne puisqu’elle sont 60% à posséder des produits financiers (contre 59% pour les Néerlandaises par exemple).
Une stratégie d’épargne figée
Malgré la baisse des taux d’intérêt en France, 38% des femmes n’ont pas effectué de changement dans leur stratégie d’épargne l’année passée. Un record de frilosité pour l’Europe. Cet immobiliste s’explique peut-être dans le manque de confiance des femmes dans leurs décisions d’investissement.
Les Françaises ne sont que 37 % à être confiantes dans leurs choix d’épargne (contre 57 % chez les hommes). Un manque de confiance en l’avenir qui se traduit par les seulement 20 % de femmes qui pensent avoir à la retraite un revenu complémentaire suffisant. L’étude de BlackRock, menée en collaboration avec le groupe de recherche Cicero, a été réalisée en août 2015, auprès de 27.500 personnes entre 25 et 74 ans (1.000 personnes en France) dans 20 pays.