FagorBrandt, le fabriquant français d’électroménager dépose le bilan
Le groupe français d'électroménager a fait une demande de redressement judiciaire. 1870 emplois sont menacés.
FagorBrandt, filiale française du groupe espagnol Fagor, “a annoncé son intention de déposer une cessation des paiements avec placement de l’entreprise sous protection judiciaire”, a déclaré en début d’après-midi Thierry Léonard, le directeur général.
L’entreprise possède 4 usines en France à Aizenai et à La Roche-sur-Yon (en Vendée), à Vendôme (Loir-et-Cher) et à Orléans (Loiret). FagorBrandt possède des centre de service après-vente à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) ainsi qu’une unité de recherche et développement à Lyon. En tout, ce sont 1870 emplois qui sont menacés. “La mise en redressement judiciaire doit permettre à FagorBrandt de poursuivre sa recherche de solutions visant la continuation de son activité tout en préservant au mieux l’emploi, les intérêts de ses fournisseurs et de ses partenaires”, a expliqué Thierry Léonard.
Arnaud Montebourg peut-il sauver FagorBrandt ?
Jeudi 7 novembre, les représentants des salariés rencontreront Arnaud Montebourg. Pour le ministre du Redressement productif, qui suit le dossier depuis plusieurs mois, “FagorBrandt, qui dispose de 14% du marché de l’électroménager en France, a un avenir”.
Endettée à hauteur de 800 000 euros, Fagor a donc préféré se séparer de sa filiale française. “Il faut couper les ponts avec l’Espagne et se tourner vers l’Etat, c’est la seule solution”, explique Philippe Berger, le délégué CGT.