Facebook, toujours plus de profits
Mercredi, Facebook a annoncé un quasi triplement de ses bénéfices nets lors du deuxième trimestre. Et a encore gagné des utilisateurs.
Audience, recettes publicitaires, bénéfices nets,… tout augmente pour Facebook, et dans le bon sens. Mercredi, le réseau social rendait publics ses résultats trimestriels. Plus que jamais, la société de Mark Zuckerberg s’affirme que le plus grand et le plus fort réseau social du monde.
Plus d’utilisateurs, toujours aussi impliqués…
A la fin du trimestre passé, Facebook annonce que 1,71 milliard d’utilisateurs étaient utilisateurs (1,65 milliard à la fin du mois de mars). En année glissée, c’est-à-dire à la fin juin 2015, le gain est “le plus fort depuis plus de trois ans”, a indiqué son directeur financier à des analystes.
Mieux encore, ils sont 2 sur 3, soit 1,12 milliard, à s’y connecter de façon quotidienne, un taux identique au 1er trimestre. Le patron lui-même a souligné que le temps passé sur Instagram et Messenger a quant à lui augmenté de 10%. Avec malice, il a ajouté que ce pourcentage “n’inclut même pas encore WhatsApp”.
… Et des résultats financiers à la hauteur
Et que dire de l’argent ? 6,24 milliards de dollars de revenus publicitaires engendrés, soit une hausse de 63 % sur un an. Rien qu’en 2015, ce nombre atteignait 17,08 milliards de dollars, soit 10 fois plus qu’en 2010. Plus que jamais, le mobile est le levier principal en ce qui concerne les revenus publicitaires, puisque 84% des sommes en proviennent.
Quant au bénéfice net, rien que pour le trimestre passé, il s’est envolé à un peu plus de 2 milliards de dollars, tout comme le chiffre d’affaires à 6,44 milliards de dollars (+59%). “Les principaux moteurs de la croissance de nos recettes publicitaires continueront tout au long de 2016, mais nous aurons des comparaisons plus difficiles au fur à mesure que l’année progresse”, a tenu toutefois à nuancer David Wehner, directeur financier.
Ces très bons résultats sont à mettre en opposition avec ceux annoncés cette semaine par Twitter, qui peine toujours quant à lui à dégager le moindre dollar de bénéfice.