Plugin Adobe Flash : Facebook et Mozilla veulent en finir
Probablement en raison des multiples failles de sécurité repérées dans le plug-in Flash d'Adobe, Facebook et Mozilla ont fait savoir, chacun à leur façon, qu'ils ne souhaitaient plus y avoir recours et demandent la fin du plugin.
Dimanche dernier, Alex Stamos, nouveau responsable de la sécurité chez Facebook, exprimait de manière passablement claire son désir d’en finir avec le plug-in Flash d’Adobe : “Il est temps pour Adobe d’annoncer la fin de vie de Flash, et dans le même temps, de demander aux navigateurs d’installer des killbits.”
En ajoutant que même si cet arrêt devait intervenir dans un an et demi, définir une date permettrait de “dissocier les dépendances tout en mettant à jour l’ensemble de l’écosystème”. Sur Facebook, l’affichage des contenus s’effectue par Flash ou bien HTML5, en sachant que de moins en moins de développeurs ont recours à Flash.
Flash : Facebook demande son arrêt
De son côté, Mozilla a indiqué lundi que son navigateur Firefox bloquait désormais le plug-in Flash dans pratiquement toutes ses versions. Pratiquement car ne concernant apparemment que toutes celles s’arrêtant avec la version 18.0.0.203. Le site KultureGeek nous apprend en effet que la nouvelle version de Flash publiée par Adobe, la 18.0.0.209, n’est pas bloquée par Firefox.
Mozilla : une désactivation temporaire dans Firefox ?
Cela voudrait-t-il dire que cette version se veut irréprochable au niveau d’éventuelles failles de sécurité dont Flash est pourtant coutumier ? La page de Mozilla expliquant le blocage de Flash indique ainsi que cette opération apparaît automatique dès lors que “la sécurité, stabilité ou les performances de Firefox” sont remises en cause. Difficile d’imaginer que Flash soit soudainement devenu imperméable au piratage quand on sait que la société de surveillance Hacking Team vient d’y découvrir pas moins de trois failles de sécurité “zero day”. L’une d’entre elles a d’ores et déjà été corrigée par Adobe et une autre attend son patch, prévu pour cette semaine. Des révélations dont on se doute qu’elles ont motivé, aussi bien du côté de Facebook que chez Mozilla, leurs démarches visant à souhaiter, une bonne fois pour toutes, la fin d’un plug-in prenant l’eau de toutes parts.