“Fabriqué en France” : le label fête son premier anniversaire et fait un bilan
Le label 'Fabriqué en France' vient de fêter son premier anniversaire, l'occasion pour le ministre délégué chargé de l’Industrie de faire un bilan.
Trois Français sur quatre prêts à payer plus cher pour acheter français
Chacun de nous, à notre échelle et au quotidien pouvons soutenir le ‘Made in France’ et ainsi aider et soutenir l’économie locale et par la même occasion nos artisans. Cela permettra de préserver le savoir-faire français et d’assurer des bonnes conditions de travail et d’une rémunération plus juste.
50.000 emplois
Pour son premier anniversaire, le label “Fabriqué en France” peut avancer des chiffres satisfaisants d’après le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : 50.000 emplois ; 850 millions d’euros d’aide de l’État et 3,2 milliards d’euros d’investissement.
Le ‘Fabriqué en France’ a le vent en poupe
Depuis quelques années, le ‘Fabriqué en France’ connaît un engouement croissant. Plus informés, les consommateurs sont plus attentifs à l’impact social et environnemental de leurs produits. La preuve : 3 Français sur 4 se déclarent prêts à payer plus cher pour acheter français.
Acheter Français permet de :
1) Participer au maintien de l’emploi en France (pour 93 %)
2) Soutenir les entreprises du pays (93 %)
3) Préserver les savoir-faire nationaux (92 %)
4) Réaliser un « acte utile » (88 %).
Attention, la mention ‘Fabriqué en France‘ et ‘Produit en France’ ne signifie pas que 100 % des étapes de fabrication d’un produit ont été réalisées en France, mais qu’a minima, une partie significative de la fabrication du produit a été réalisée en France.
À l’occasion de l’anniversaire du label ‘Fabriqué en France’, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, a présenté un ensemble de nouveaux dispositifs de soutien aux projets de relocalisation industrielle. Bpifrance lance deux missions de conseil intitulées ‘Stratégie Réindustrialisation’ et ‘Make or Buy’. Celles-ci permettront d’accompagner 200 entreprises d’ici 2027, soit une quarantaine par an environ, dans leur stratégie de relocalisation.