La F1 de retour à Magny-Cours en 2015 ?
La F1 en France, c'est un vaste débat. Alors qu'il "manque" un Grand Prix dans l'hexagone depuis 2008, un retour semble possible en 2015.
Les amateurs de Formule 1 le savent bien, depuis 2008, et la dernière venue du circus de la F1 en France, les projets qui visent à faire revenir les monoplaces sur le sol français se sont succédés… sans réussite ! Flins, projet de piste ultra-moderne à proximité de Paris : un échec. Le circuit Paul Ricard, déjà habilité pour la F1, qui pourrait recevoir les voitures une année sur deux, en alternance avec la Belgique : un échec.
Depuis quelques mois, c’est finalement le nom de Magny-Cours qui revient lorsque l’on évoque un possible retour de la F1 en France. Pourtant jugé comme “mal situé” par Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, critiqué un temps pour son manque d’équipements, le circuit de Magny-Cours connaît un regain d’intérêt. Les collectivités locales oeuvrent en coulisses depuis quelques temps pour porter le projet de Magny-Cours. La région Bourgogne, le département de la Nièvre ainsi que les départements du Cher et de l’Allier, qui sont à proximité de Magny-Cours, ont des intérêts économiques à voir la F1, et ses supporters, revenir en France. Mais alors, à quoi tient la validation définitive ? A deux données essentielles : l’argent (les organisateurs de la F1 demandent une redevance aux pays pour accueillir un Grand Prix) et la volonté politique.
Un soutien d’Arnaud Montebourg pour la F1 en France ?
Serge Saulnier, le patron du circuit de Nevers Magny-Cours, se veut confiant. “Nous sommes candidat à une date pour recevoir un Grand Prix en 2015, mais pour l’instant rien n’est signé. Pour le moment, il nous manque des garanties qui nous permettent de nous engager sur le montant de la redevance proposée par Bernie Ecclestone” a t-il confié au micro d’Infosport+. Confiant que les efforts mis en place depuis 3 ans vont aboutir, Serge Saulnier est aussi conscient qu’un appui politique est indispensable : “Il faut un minimum de volonté et de volonté politique derrière cela, c’est quelque chose qui peut-être réglé en quelques semaines au plus” explique t-il. Le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg aurait ce dossier de candidature sur son bureau…