Exoplanètes : le télescope spatial Kepler en fin de vie
Depuis son lancement en 2009, il a permis la découverte d'un très grand nombre d'exoplanètes et l'observation d'encore plus d'étoiles.
Qu’il s’agisse de votre voiture ou d’un télescope spatial à 550 millions de dollars, le constat est le même : sans carburant, l’avenir est plutôt incertain.
C’est ce qui arrive à Kepler qui n’a bientôt plus les moyens d’assurer sa mission, vient d’annoncer la Nasa.
Un outil de découvertes extraordinaires
2.325, c’est le nombre de planètes situées hors de notre système solaire que le télescope a pu dénicher. Quant aux étoiles observées, l’agence spatiale américaine évoque le nombre astronomique de 150.000. Et pourtant l’aventure aurait pu se terminer beaucoup plus tôt. En 2012, puis l’année suivante, divers problèmes techniques auraient pu condamner la mission.
Charlie Sobeck, l’un des ingénieurs de la mission, résume : « Kepler a survécu à de nombreux KO potentiels au cours de ses neuf années de vol, entre défaillances techniques et rayons cosmiques. Nous considérons que ce robuste satellite va atteindre sa ligne d’arrivée d’une manière merveilleuse, c’est un succès ».
Qui pour lui succéder ?
La fin est donc prévue dans quelques mois, sans plus de précisions. Et ensuite ? c’est le télescope TESS (pour Transiting Exoplanet Survey Satellite) qui prendra la relève. Son lancement est prévu le 16 avril prochain, depuis la base de Cap Canaveral en Floride.
Le but de sa mission sera de partir à la recherche « de planètes à l’extérieur de notre système solaire dans presque tout le ciel, en se concentrant sur les étoiles les plus brillantes à moins de 300 années-lumière, tout en complétant le trésor de découvertes de Kepler ».