Étude sur l’inflation : seuls 19% des consommateurs déclarent n’avoir renoncé à rien pour des raisons financières ces dernières semaines

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Un sondage commandé par BFMTV et réalisé par Elabe confirme le fort ralentissement des consommateurs face à la hausse des prix.
Mettre de côté les grandes marques
Alors que le coût du pétrole est sur une pente baissière, la France est le seul pays d’Europe dans lequel l’essence est plus chère qu’avant la guerre en Ukraine, une situation qui suscite l’agacement des automobilistes (mais également de certains ministres du gouvernement), une autre étude Elabe pour BFMTV indique que 43% des Français ont renoncé à des achats alimentaires pour des raisons financières.
43% des Français ont renoncé à des achats alimentaires pour des raisons financières
Ce jeudi, le gouvernement annonce qu’il va demander aux grands industriels de l’agro-alimentaire de prendre sur leurs marges pour faire baisser l’inflation, a indiqué Bruno le Maire tout en menaçant : “Si jamais les industriels de l’agro-alimentaire refusent de rentrer dans cette négociation, ce qu’évidemment je ne peux pas imaginer, nous emploierons tous les instruments à notre disposition, y compris l’instrument fiscal, pour récupérer des marges qui seraient des marges indues faites sur le dos des consommateurs“.
81% affirment avoir renoncé au moins une fois à une catégorie de dépenses ces derniers mois (alimentaires, shopping, vacances, soins…)
Et il faudra bien que les prix baissent fortement puisque les consommateurs continuent de restreindre leurs dépenses pour préserver au maximum leur pouvoir d’achat. En effet, plus de 8 questionnés (81%) sur 10 disent avoir renoncé au moins une fois à une catégorie de dépenses ces derniers mois (alimentaires, shopping, vacances, soins, etc.).
Moins de viande (-43%), de poisson (-34%)…
Face à ces hausses, les consommateurs Français commencent à “consommer autrement“. Parmi les rayons et produits délaissés ont trouve : la viande (-43%), de poisson (-34%), de gâteaux et biscuits (-27%), de produits bio (-26%) et de charcuterie (-26%). Autre réflexe : se tourner vers des produits moins chers qu’avant (44%) ou en achetant de plus petites quantités (30%) et en mettant de côté les marques.
L’étude remarque &également que les Français ont renoncé à dépenser pour des sorties shopping (53%, +2 points), des sorties cinéma, au restaurant ou bar (49%, -2 points) ou des départs en vacances ou en week-end (45%, -3).