Étude : Le basilic aurait des vertus contre la maladie d’Alzheimer
En France, 1,2 million de personnes vivent avec un trouble cognitif. Le fenchol, un composé d’origine végétale présent dans le basilic protège le cerveau du développement d’Alzheimer.
C’est dans la revue ‘Frontiers in Aging Neuroscience’ que cette bonne nouvelle est tombée : Le fenchol présent dans le basilic réduit la neurotoxicité d’Alzheimer dans le cerveau et permet de protéger celui-ci du développement de la maladie d’Alzheimer.
Une première
Le professeur de neurochirurgie et de réparation cérébrale à l’USF Health Morsani College of Medicine, Hariom Yadav, indique au sujet de cet essai : « Notre étude est la première à découvrir que la stimulation du mécanisme de détection FFAR2 par ces métabolites microbiens peut être bénéfique pour protéger les cellules cérébrales contre l’accumulation toxique de la protéine bêta-amyloïde (Aβ) associée à la maladie d’Alzheimer« . Notez que le fenchol est également présent dans la moutarde et le raisin.
Cela montre une nouvelle fois que notre alimentation joue un rôle sur les bactéries des intestins qui elle-même réduise le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Si le basilic permet de réduire les ballonnements, il est également efficace contre les douleurs digestives et il contribue à prévenir le vieillissement prématuré des cellules grâce à ses antioxydants.
La maladie d’Alzheimer dans le monde c’est 50 millions de personnes atteintes de démences d’après l’OMS et 152 millions à l’horizon 2050, parmi lesquelles 60 à 70 % sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer est la 1ère cause de démence : 60 à 70 % des cas. En France, 225 000 personnes sont diagnostiquées par an, soit 1 nouveau cas toutes les 3 minutes.
1 nouveau cas toutes les 3 minutes
A ce jour, il n’existe aucun traitement capable de guérir la maladie d’Alzheimer ou de ralentir son évolution dans le cerveau. Néanmoins, quatre médicaments sont actuellement sur le marché : le Donépézil (Aricept), la Rivastigmine (Exelon), la Galantamine (Reminyl), la Mémantine (Ebixa). Ces traitements ont pour but de traiter les symptômes cognitifs de la personne malade. Ils n’empêchent cependant pas la propagation de la maladie dans le cerveau mais restent efficaces d’un point de vue purement clinique.