Selon Copernicus, l'été dernier a battu tous les records avec la température moyenne mondiale la plus élevée jamais enregistrée, prolongeant ainsi une série de records de température depuis plus d'un an. Quelles pourraient en être les conséquences ?
TL;DR
- L’été 2024 a connu la température moyenne mondiale la plus élevée.
- Les records de température s’accumulent depuis plus d’un an.
- Le réchauffement climatique intensifie les phénomènes météorologiques extrêmes.
Un été 2024 sous une chaleur record
Le mercure a atteint des sommets inédits durant l’été 2024. Selon Copernicus, l’observatoire européen du climat, il s’agit de la température moyenne mondiale la plus élevée jamais enregistrée entre juin et août. Ce record s’inscrit dans une série de températures extrêmes observées depuis plus d’un an.
Des conséquences dévastatrices du changement climatique
Les canicules, sécheresses et inondations meurtrières se sont multipliées, conséquences directes d’un réchauffement climatique qui ne montre aucun signe de ralentissement.
« Cette série de records augmente la probabilité que 2024 soit l’année la plus chaude jamais enregistrée. », a déclaré Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Les phénomènes météorologiques extrêmes de l’été 2024 ont été nombreux et dévastateurs :
- En Amérique, les incendies ont ravagé l’ouest des États-Unis après plusieurs canicules.
- En Asie, le typhon Gaemi a fait des dizaines de morts aux Philippines et en Chine en juillet.
- En Afrique, une canicule brutale a fait 21 morts en 24 heures au Maroc fin juillet.
Un seuil critique dépassé
La température moyenne mondiale d’août 2024 a atteint 16,82°C selon Copernicus, soit 1,51°C de plus que le climat moyen préindustriel. C’est la première fois que la planète dépasse le seuil de 1,5°C, objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015.
Ce seuil a déjà été dépassé sur 13 des 14 derniers mois. Si cette tendance se maintient, 2024 pourrait bien devenir la première année à dépasser ce seuil fatidique sur l’ensemble de son calendrier.
Face à ces constats alarmants, il est impératif de prendre des mesures urgentes pour réduire les gaz à effet de serre et ainsi freiner l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes.