États-Unis : un ourson sauvé après s’être retrouvé la tête coincée dans une jarre en plastique
Le week-end dernier dans le Maryland, le service de protection de la faune de cet État américain a libéré un ourson de 45 kg qui avait la tête coincée dans une jarre en plastique.
Pour une efficacité avérée et même maximale, la préservation de l’environnement doit s’observer sur tous les terrains. On se souvient que ces dernières années, des baleines sont décédées après avoir ingurgité une quantité conséquente de matières plastiques. Un danger certain pour la faune marine.
Mais des actes d’incivilité peuvent également avoir de tristes voire funestes conséquences pour l’environnement terrestre. Si l’histoire rapportée samedi par le service de protection de la faune du Maryland (États-Unis) ne découle pas forcément d’une négligence humaine, elle peut néanmoins rappeler une vigilance à considérer sur le sujet.
Un ourson en mauvaise posture suivi 3 jours par le service de protection de la faune du Maryland
On apprend ainsi que trois jours durant, le personnel du Maryland Department of Natural Resources- Wildlife & Heritage Service a suivi un ourson mâle de 45 kilogrammes en mauvaise posture. Le plantigrade avait en effet la tête coincée dans une jarre en plastique. Un bocal dont la provenance n’a pas été précisée.
Wildlife and Heritage Service response staff tracked this bear cub for three days and, with assistance from the Maryland…
Publiée par Maryland Department of Natural Resources- Wildlife & Heritage Service sur Samedi 13 octobre 2018
L’animal a depuis retrouvé les bois
Avec l’assistance de la Police des Ressources Naturelles du Maryland, la jarre a pu être retirée de la tête de l’ourson devant une foule réunie à l’occasion d’un festival de Wisp Resort (ville de McHenry). L’animal, qui avait reçu un tranquillisant pour permettre son sauvetage, a ensuite pu retrouver les bois avoisinants avec sa mère et un autre petit.
Cette mésaventure, rapporte 20 Minutes, a conduit cet ourson à être surnommé “Buckethead” (“Tête de seau”). La présence de miel dans le bocal aurait vraisemblablement motivé un tout autre sobriquet.