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États-Unis : un embryon de poulet modifié pour ressembler à un dinosaure

Sciences > États-Unis > Dinosaure
Par Gael Brulin,  publié le 26 mai 2015 à 16h00.

Des chercheurs américains sont intervenus dans le développement d'un embryon de poulet pour doter l'animal d'un museau de dinosaure en lieu et place d'un bec.

Même si l’on pourrait s’attendre à ce que cette expérience débouche sur d’autres recherches visant à récréer une ou plusieurs espèce(s) de dinosaures, les auteurs de l’étude n’ont visiblement pas cette intention en tête. L’un des responsables de ces travaux, Arkhat Abzhanov, a ainsi déclaré que “personnellement, [son] objectif n’est pas de recréer un dinosaure, mais de comprendre comment les oiseaux ont évolué”.

Ces biologistes officiant aux universités d’Harvard et de Yale (États-Unis) ont donc procédé à une modification dans le développement d’un embryon de poulet en remplaçant son bec par un museau de dinosaure. Le choix du poulet s’expliquant probablement par sa ressemblance avec deux dinosaures que sont le vélociraptor et l’archéoptéryx. Ces recherches sont au passage parues en début de mois dans la revue Evolution.

Dinosaures : un museau pour remplacer le bec d’un poulet

Le Figaro rappelle d’ailleurs que les oiseaux sont les descendants des dinosaures, et le directeur de l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon Vincent Laudet d’enfoncer une porte ouverte en indiquant qu’“un embryon de poulet, finalement, c’est déjà un dinosaure”.

Prochain objectif : maintenir la queue ?

On apprend entre autre que les embryons utilisés dans cette étude n’ont pas été conservés en dépit de présenter un caractère viable. Et si l’objectif de ces chercheurs n’est pas de recréer un dinosaure (une entreprise impossible à réaliser à partir de l’ADN de ces créatures), de prochaines études pourraient cibler la queue de l’embryon de poulet. Celle-ci disparaît ainsi progressivement durant le développement de l’embryon et il serait alors question de faire en sorte que cette queue reste présente au stade final. Aucune recherche ne semble cependant concerner les bras, alors que ces derniers se trouvent pourtant dans une situation semblable.

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