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États-Unis : un chauffeur Uber accusé d'”enlèvement” en Californie

International > Justice > États-Unis > Uber
Par Gael Brulin,  publié le 7 novembre 2018 à 15h00.

Accusé d'"enlèvement" sur quatre de ses clients, un chauffeur Uber enregistré en Californie encourt désormais plus de 23 ans de prison. Lundi, il a plaidé "non coupable" alors que la plate-forme pour laquelle il travaillait s'est depuis séparée de lui.

En ce début de semaine, un chauffeur Uber enregistré en Californie (États-Unis) comparaît devant la justice pour des accusations d'”enlèvement”. Khaled A., 35 ans, est ainsi suspecté d’avoir refusé de laisser descendre quatre de ses clients, lesquels ont parfois dû aller jusqu’à sauter du véhicule en marche.

Les faits, entre autres relatés par RTL.fr, remontent à la soirée d’Halloween, où quatre personnes avaient appelé les secours après avoir été prises en charge par ce chauffeur. Selon ces clients, le conducteur les auraient dirigés vers une direction autre que celle indiquée, et de refuser de les laisser sortir.

Quatre clients d’un chauffeur Uber l’accusent d’avoir refusé de les laisser sortir

Si, nous dit-on, toutes ces personnes ont finalement réussi à s’extraire de l’étreinte du chauffeur, certaines ont tout de même été contraintes de descendre alors que le véhicule était toujours en train de rouler.

Les autorités prévenues, une course-poursuite s’est engagée entre les forces de l’ordre et le chauffeur, et ce dernier d’avoir été arrêté.

Plus de 23 ans d’emprisonnement encourus

Le trentenaire a été placé en détention et lundi, Khaled A. a plaidé “non coupable” devant un tribunal. Son avocat estime ainsi que l’homme ne peut être pénalement rendu responsable de ses actes en raison d’un état mental altéré.

S’il était reconnu coupable, Khaled A. pourrait écoper d’une peine de prison supérieure à 23 ans. Et dans le cas de figure où il en réchapperait, il ne serait plus en mesure de conduire de nouveau pour Uber, la plate-forme ayant ainsi fait savoir s’être séparée de lui depuis ces accusations et qu’elle était disposée à aider les enquêteurs.

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