États-Unis : un Californien poursuivi pour avoir contraint des femmes à régler l’addition
Dix femmes ont porté plainte contre un Californien qu'elles accusent de les avoir contraintes à régler l'addition après les avoir lui-même invitées au restaurant. Cet homme de 45 ans a été arrêté en mars dernier et se trouve actuellement en détention provisoire.
Ce quadragénaire aurait dû le savoir : on peut tromper une fois une personne, mais on ne peut pas le faire en permanence et avec tout le monde. Paul, 45 ans, aurait ainsi arnaqué une dizaine de femmes de Los Angeles, en Californie (États-Unis), en les invitant au restaurant puis en s’arrangeant pour leur faire payer la note.
Dix de ces femmes ont depuis porté plainte, rapporte Ouest-France. La manière de procéder apparaît toujours la même : l’homme rencontre ces femmes sur la toile, et après quelques jours à discuter par écrans interposés, invite ses éventuelles futures conquêtes au restaurant. La plupart du temps, il s’agit d’établissements de prestige.
Il invite des femmes au restaurant et prétexte des appels avec son fils pour filer en douce
Une fois sur place, Paul invite son interlocutrice à ne pas se priver dans ses choix, et de montrer l’exemple en s’autorisant des mets particulièrement coûteux. Quand arrive la fin du repas, le téléphone de l’homme semble sonner, et ce dernier de s’éloigner, en prétextant souvent à la femme qu’il a devant lui qu’il a son jeune fils à l’autre bout du fil.
Des explications qui arrivent à convaincre ces femmes puisque étant souvent elles-mêmes mères de famille. Mais après de longues minutes d’attente, elles doivent se résoudre à l’idée que leur supposé prince charmant s’est envolé, et qu’elles vont avoir à régler une addition à trois chiffres.
“Quel genre de monstre fait ça ?”
En mars dernier, cet homme a été arrêté par les forces de l’ordre, et il se trouve depuis en détention provisoire. Désormais ciblé par une quinzaine de chefs d’accusation dont “escroquerie”, “vol mineur” et “fraude”, il a plaidé non-coupable lors de l’audience préliminaire, où il est d’ailleurs apparu agité et prenant régulièrement des notes.
L’accusation a rappelé que le prévenu était déjà parti sans payer d’un salon de coiffure. Dans le cas de deux des victimes féminines, le restaurant avait accepté de prendre en charge la note, visiblement attristé par la situation. Pour la plaignante Yolanda qui s’est exprimée auprès de The News, le préjudice n’a pas été que financier : “Quel genre de monstre fait ça ? J’étais tellement embarrassée. D’habitude, je ne suis pas du genre à me laisser déstabiliser, mais là, il m’a vraiment fait perdre confiance en moi.”