États-Unis : un perroquet dénonce une femme pour le meurtre de son mari

La justice américaine vient de condamner une femme pour le meurtre de son mari. C'est le perroquet du couple qui a permis de confondre l'auteur des tirs ayant coûté la vie à l'époux.

C’est un retournement de situation peu banal qui vient d’être observé aux États-Unis dans le cadre d’une affaire d’homicide et de tentative d’homicide. Les faits remontent à mai 2015 et se sont produits dans l’État du Michigan.

Martin D. est tué de cinq balles, et sa femme Glenna d’être retrouvée vivante mais blessée à la tête. Tous deux ont été la cible de tirs alors qu’ils se trouvaient à leur domicile. Une enquête de police est alors lancée dans le but de retrouver le ou les auteurs de ces coups de feu.

Le perroquet du couple a répété leur dernière dispute

Dans le même temps, Bud, le perroquet du couple, est placé chez les parents du mari défunt. L’ex-épouse finit par alerter les forces de l’ordre après avoir constaté que l’oiseau répétait une interpellante conversation, en changeant de voix pour interpréter les différents acteurs.

Une conversation qui, rapporte BFMTV.COM, se serait achevée par les mots “Dont’ fucking shoot !” (“Ne tire pas, p…ain !”). Un spécialiste animalier est sollicité pour analyser ces paroles, et de confirmer qu’elles avaient été prononcées lors d’une dispute entre un homme et une femme.

Condamnée, l’épouse en attente de la durée de sa peine

Sur la base de cet atypique témoignage, la femme aurait donc abattu son époux, en dépit des supplications de ce dernier, avant de faire croire qu’elle et lui avaient été attaqués par une tierce personne. Des problèmes financiers liés à des paris pourraient expliquer leurs différends. Glenna D. aurait au passage démenti avoir rédigé des lettres de suicide, visiblement au nom de son mari, alors que des analyses ont démontré le contraire.

Le mercredi 19 juillet dernier, la justice américaine a condamné la veuve pour meurtre au premier degré. Il faudra toutefois que la prévenue patiente jusqu’au mois prochain, et une nouvelle comparution, pour connaître la durée de sa peine. Laquelle pourrait s’étendre pour le reste de ses jours.