États-Unis : le FBI copieusement menacé après avoir perquisitionné Donald Trump
Après avoir perquisitionné le domicile de l'ancien président américain Donald Trump, le FBI reçoit de nombreuses menaces. Selon plusieurs sénateurs, ces réactions seraient initiées par l'ex-dirigeant.
En août dernier, le FBI avait mené une perquisition au domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, dans l’État américain de Californie. La police fédérale était ainsi à la recherche de documents confidentiels que l’ancien président aurait ramenés de la Maison-Blanche. Il apparaît que depuis cette opération, le FBI ainsi que le ministre de la Sécurité intérieure font l’objet de nombreuses menaces.
FBI menacé après la perquisition chez Trump : l’ex-président accusé
Mardi, dans des propos rapportés traduits par Le Monde, le sénateur démocrate de l’Illinois Dick Durbin a condamné ces menaces : « J’ai dit de nombreuses fois que la violence contre les forces de l’ordre n’était jamais – jamais – acceptable, peu importe l’idéologie qui la motive ». Et d’avoir directement mis en cause l’ancien président des États-Unis dans l’initiation de ces violences : « Mais voici la réalité : le mois dernier, après la perquisition par le FBI de Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump, la police fédérale a fait face à une avalanche de menaces contre ses employés et ses bâtiments, et ces menaces ont été encouragées par l’ancien président et ses alliés. »
Un texte de condamnation voté par le Sénat
Un texte condamnant ces menaces a été voté « à l’unanimité » par le Sénat, lequel a cependant relevé certains commentaires de sénateurs républicains. Ces derniers ont ainsi appelé à « arrêter de financer » le FBI et comparé la perquisition « aux actions de la Gestapo », soit la police politique de l’Allemagne nazie.
Un homme avait lancé un « appel aux armes » sur Truth Social
Suite au raid mené à son domicile, Donald Trump avait dénoncé une perquisition « illégale et inconstitutionnelle » qui aurait été conduite pour des raisons politiques. Le 11 août dernier, soient trois jours après l’action du FBI, un homme de 42 ans avait tenté d’entrer de force dans les locaux du bureau fédéral à Cincinnati, dans l’Ohio. Le quadragénaire, depuis abattu par les force de l’ordre, avait lancé un « appel aux armes » sur Truth Social, le réseau social de Donald Trump.