États-Unis : la policière ayant abattu son voisin par erreur pourrait être poursuivie pour meurtre ou homicide involontaire

La policière américaine ayant, la semaine dernière, abattu par erreur son voisin pourrait être poursuivie pour "meurtre, homicide involontaire ou autre". En attendant, elle a été libérée après le versement d'une caution de 300.000 dollars.

Dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 septembre derniers à Dallas (États-Unis), une policière avait abattu par erreur son voisin de 26 ans. Lundi, la procureur du district en charge de l’affaire Faith Johnson an’a pas exclu qu’Amber G., 30 ans, puisse être inculpée pour meurtre.

Pour l’heure, rapporte Sud Ouest, la policière est inculpée d’homicide involontaire. La nuit des faits, son ascenseur ne se serait en fait pas arrêté au bon étage, ce qui l’aurait conduite à pénétrer dans l’appartement de son voisin situé en-dessous du sien.

Après avoir abattu son voisin, une policier inculpée d’homicide involontaire

La trentenaire n’avait certes pas les clés de l’appartement de son voisin, mais la porte d’entrée était apparemment fermée. C’est en remarquant une présence dans l’obscurité que la policière aurait décidé d’ouvrir le feu sur ce qu’elle pensait être un intrus.

La police de Dallas a choisi de ne pas se charger de l’enquête, Amber G. travaillant pour elle depuis maintenant quatre ans. C’est pourquoi les Texas Rangers ont été appelés à traiter l’affaire. Dimanche, ils ont arrêté la policière qui a été relâchée sans délai après le versement d’une caution de 300.000 dollars.

Un grand jury désigné pour une possible requalification des faits

La procureur a fait savoir que le jour même, de « vifs débats » ont eu lieu entre ces Texas Rangers et le parquet quant au chef d’inculpation à retenir. Si une proposition est finalement ressortie de ces échanges, elle pourrait bien ne pas être définitive. Un grand jury a ainsi été désigné pour superviser l’enquête, avec une possible requalification des faits à venir :

« Ce grand jury devra examiner tous les volets du dossier, ce qui inclut la possibilité de poursuivre pour meurtre, homicide involontaire ou autre », a ainsi déclaré Faith Johnson. De son côté, la famille de la victime estime que la policière bénéficie d’un « traitement de faveur ».