États-Unis : il rend 50 ans plus tard à une bibliothèque un magazine qu’il y avait volé enfant
Une bibliothèque de l'État américain de l'Ohio a récemment reçu un magazine qui lui appartenait. Le document avait été dérobé plus de 50 ans plus tôt, et le voleur d'avoir donc restitué l'objet en payant au passage les pénalités de retard.
On peut penser que depuis le temps, la bibliothèque municipale de Parma, dans l’Ohio (États-Unis), avait fait le deuil de ce magazine volé il y a maintenant plus de 50 ans. Mais l’individu qui s’était alors retrouvé en possession de ce document ne s’en était non seulement depuis jamais séparé, mais il semblait également nourrir des remords suite à son geste.
Fin février, rapporte Ouest-France, cette bibliothèque a ainsi reçu le magazine en question datant de septembre 1968, un numéro de la revue américaine Life, publiée jusqu’en 1972, avec les Beatles en couverture. L’objet avait été envoyé dans une enveloppe à bulles.
Il rend un magazine volé et paie les pénalités de retard
À l’intérieur de l’enveloppe avait aussi été glissée une lettre dactylographiée. Sur cette dernière, le voleur, et du même coup le restituteur du magazine, disait ceci : “Bonjour, j’ai volé ce magazine de la bibliothèque de Ridge Road à Parma quand j’étais gamin. Je suis navré. J’ai joint un chèque pour les pénalités de retard”.
Avait en effet été joint un chèque de 100 dollars (89 euros). Et s’il est vrai que la bibliothèque facture 10 centimes par jour de retard, elle ne va pas au-delà de 100 dollars. Autrement dit, la somme remise était bien la bonne. Sans cette limite, les pénalités auraient approché des 2.000 dollars pour les 51 années de retard.
L’enveloppé aurait été envoyée depuis une base militaire
Robert Rua, un employé de cette bibliothèque, a déclaré au magazine en ligne Atlas Obscura que l’identification du voleur n’est pas évidente : “Le chèque est signé mais le nom de famille est difficile à déchiffrer. L’enveloppe dit tout simplement ‘Brian’ et aurait été envoyée depuis une base militaire américaine”.
Il confirme cependant que ce magazine, rendu dans un état correct, appartient bien à la bibliothèque : “L’autocollant sur le coin gauche en haut du magazine est similaire à ceux que nous mettons sur nos magazines actuels”.