États-Unis : elle épluchait les avis d’obsèques pour trouver les futures victimes de ses cambriolages
Aux États-Unis, une femme de 28 ans a récemment été inculpée pour six cambriolages commis entre 2017 et 2018. Elle consultait les avis d'obsèques pour trouver ses futures victimes.
Plus tôt dans la semaine, une Américaine de 28 ans a été inculpée par un tribunal pour six cambriolages commis entre 2017 et 2018 dans des quartiers huppés de New York. D’après le procureur du comté de Westchester, la mise en cause avait une manière bien spécifique d’agir, même si déjà observée. Elle consultait ainsi les avis d’obsèques pour identifier et localiser les proches des défunts. Le jour des funérailles, relate Le Parisien, elle pénétrait dans le domicile vide de ces personnes en cassant les fenêtres dans le but de les voler.
Une cambrioleuse agissait avec son bébé dans la voiture
Les agissements de cette femme avaient cependant mis la puce à l’oreille des autorités qui, après avoir établi un lien entre infractions, avaient fait surveiller une maison. Dans cette dernière habitaient là aussi les proches d’un récent disparu. Le 1er mai 2018, ils avaient suivi une femme avant de l’appréhender alors qu’elle rentrait chez elle. Dans sa voiture, où son bébé était installé à l’arrière, la jeune femme transportait des bijoux ainsi qu’un marteau, vraisemblablement l’arme dont elle se servait pour s’introduire tout sauf discrètement chez ses victimes.
Une pratique observée en début d’année avec un homme
Comme indiqué plus haut, cette manière de faire n’est pas inédite. En se contentant de l’histoire récente, on peut ainsi rappeler cette histoire révélée il y a quelques mois de cela où, dans le Massachusetts, un homme surnommé “le bandit des obsèques” s’introduisait au domicile de veuves pendant que ces dernières partaient enterrer leurs époux décédés. La police de Cape Cod avait fini par arrêter l’individu. En France, c’est entre 2014 et 2015 que des faits similaires s’étaient produits. 67 cambriolages commis dans les Alpes-Maritimes, le Var et à Perpignan qui auront valu à leurs auteurs d’être condamnés à des peines allant d’un an avec sursis à trois ans de prison.