États-Unis : deux enfants de 4 et 8 ans retrouvés morts, leur mère les aurait pendus
Dans l'État américain de Pennsylvanie, une mère de famille de 36 ans est désormais suspectée d'avoir pendu ses enfants de 4 et 8 ans, retrouvés morts en septembre dernier. La femme affirmait alors que son fils et sa fille s'étaient suicidés.
L’affaire avait débuté le lundi 23 septembre dernier en Pennsylvanie (États-Unis), dans la localité d’Albany Township. Ce jour-là, une mère de famille de 36 ans, qui élevait seule ses enfants, avait appelé les secours après avoir, selon elle, découvert son fils de 8 ans et sa fille de 4 ans pendus dans sa cave. Des secours qui, relaient Le Parisien, avaient effectivement retrouvé Conner et sa petite sœur Brinley pendus à une poutre avec une longue laisse pour chien. Trois jours plus tard, et en dépit des efforts des secours pour ranimer les victimes, ces deux enfants étaient déclarés morts.
Elle disait que son fils s’était suicidé parce que subissant des brimades
Par deux fois, la mère a été interrogée par les autorités. Elle avait déclaré que son fils, en surpoids, “subissait des brimades à l’école et qu’il voulait mourir”. John Adams, procureur du comté de Berks, a cependant déclaré que ce témoignage a “immédiatement suscité des questions”, expliquant que selon lui, “les enfants de huit ans ne se suicident généralement pas”. Des entretiens menés avec les proches de la famille et à l’école des enfants n’ont révélé “aucune preuve de brimade”. Une vidéo d’un trajet en bus scolaire, prise peu avant le drame, montrait même le petit Conner comme “un enfant heureux”. Sans compter qu’avec le léger handicap physique dont il souffrait, il aurait été “très difficile pour lui d’attacher la laisse”.
Une mère qui avait cherché comment tuer par pendaison
Qui plus est, la fouille des ordinateurs et téléphones portables de la mère de famille a montré que cette dernière avait cherché comment tuer par pendaison ou par monoxyde de carbone. D’après un témoin, cette femme aurait dit “être déprimée et ne plus se soucier de ses enfants”. Lundi, la trentenaire a été placée en détention, sans possibilité d’être libérée sous caution. Elle a été inculpée de deux chefs d’accusation pour “assassinats” et aussi de “rapport sexuel avec un animal” et de “cruauté envers un animal”. Des photographies récupérées par les enquêteurs montraient ainsi la mise en cause avoir une relation sexuelle avec son chien. L’accusée doit comparaître devant la justice le 12 février prochain.