États-Unis : au moins huit morts dans une fusillade en Californie
Mercredi, une fusillade a éclaté dans l'État américain de Californie, faisant huit morts. L'auteur présumé des tirs s'est ensuite suicidé. Il était employé dans une entreprise de transports publics près de laquelle les coups de feu ont été donnés.
Mercredi matin (heure locale) à San José, dans l’État américain de Californie, une mortelle fusillade a été observée non loin du site d’une entreprise de transports publics. Au moins huit victimes sont déplorées aux dernières nouvelles, les autorités soulignant ainsi qu’il ne s’agit ici que d’un bilan provisoire. Dans des propos rapportés traduits par Le HuffPost et tenus en conférence de presse, la shérif du comté de Santa Clara a parlé d’un suspect s’étant donné la mort : “Je sais avec certitude que lorsque le suspect a su que les forces de l’ordre étaient sur place, il s’est suicidé”.
Fusillade à San José, en Californie : des engins explosifs signalés
L’auteur présumé des tirs était employé dans l’entreprise de transports publics près de laquelle la fusillade a eu lieu. Russell Davis, appartenant à la police du comté, a mentionné un risque explosif : “Nous avons reçu des informations indiquant que des engins explosifs se trouveraient à l’intérieur du bâtiment”. Une équipe de démineurs a été déployée en conséquence afin “que la sécurité du public [soit] assurée”. Le site a fait l’objet d’une évacuation.
Les violences par armes à feu de nouveau dénoncées
Parmi les victimes se trouvent des employés de l’entreprise de transports publics, la Valley Transportation Authority (VTA). Pour l’heure, les motivations du tireur restent inconnues, même si l’on peut supposer que l’homme avait un ou plusieurs griefs envers la société qui le faisait travailler. Glenn Hendricks, président du conseil d’administration de la VTA, est apparu ému lors de sa réaction publique à ce drame : “Nos pensées et notre amour vont à la famille VTA, à l’organisation et à ce qu’elles ont dû traverser”. Sam Liccardo, maire de San José, a quant à lui reconnu que “c’est un moment très sombre pour notre ville et sa population, mais nous avons vu comme les gens peuvent se serrer les coudes dans ces moments très difficiles”. Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison-Blanche, n’a pas manqué d’évoquer de nouveau la problématique de la libre circulation des armes à feu aux États-Unis : “Nos pensées vont vers les victimes et leurs familles. Ce qui est clair, comme le président [NDLR : Biden] l’a dit, c’est que nous souffrons d’une épidémie de violence par arme à feu dans ce pays.”