États-Unis : accusée du meurtre de son petit-ami qu’elle aurait écrasé de son poids
Dans le comté d'Érié, aux États-Unis, une femme de 44 ans est accusée du meurtre de son petit-ami qu'elle aurait d'abord agressé à l'arme blanche avant de l'écraser de son poids. La suspecte pèse environ 136 kilos, et sa victime en faisait 54.
Les faits remontent au 18 mars de cette année et se sont déroulés dans le comté d’Érié, en Pennsylvanie (États-Unis). Pour une raison restant à déterminer, une femme de 44 ans s’est physiquement attaquée à son petit-ami du même âge, causant sa mort.
Ce jour-là, Windi T. aurait, de son propre aveu, agressé Keeno B. à l’aide d’un couteau pliant, lui entaillant la main. Elle se serait également servie d’un pied de table pour frapper son compagnon à la tête. Après quoi, rapportent GoErie.com, elle se serait allongée sur lui de manière à ce que le corps de Windi écrase la tête de Keeno.
Pesant 136 kilos, elle aurait usé de son poids pour écraser son compagnon, 54 kg
Pour Windi, il a manifestement été facile d’écraser son compagnon en raison d’une différence de poids notable. Cette femme pèse ainsi environ 300 livres, soient 136 kilos, quand Keeno pesait quelque 120 livres, c’est-à-dire 54 kilos. Pesait car le quadragénaire aura succombé à cette attaque.
Il a été établi que la mort constituait un homicide “causé par une insuffisance respiratoire résultant d’un traumatisme contondant au cou et d’une compression thoracique, exacerbée par un traumatisme contondant à la tête”.
L’accusée risque un minimum de 18 ans de prison
Accusée de meurtre au troisième degré, Windi a plaidé coupable lundi devant le tribunal. Elle encourt une peine minimale de 18 ans de prison, pour un maximum de 36 ans derrière les barreaux. Le verdict est attendu pour le vendredi 21 décembre prochain.
Le fait que l’accusée ait consenti à un plaidoyer de culpabilité a conduit à l’abandon des poursuites engagées contre elle pour “voies de fait graves”, “mise en danger imprudente” et “possession de l’instrument d’un crime”. Du coté de Sandra B., la sœur de la victime, la sanction devrait être bien plus lourde : “Je pense qu’elle devrait avoir 40 ans [d’emprisonnement] ou plus. Elle a mérité [la prison] à vie.”