États-Unis : 4 mois de prison pour Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump
Vendredi, Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump à la Maison-Blanche, a été condamné à 4 mois de prison pour avoir refusé de collaborer avec les autorités dans l'enquête sur l'assaut du Capitole.
Le vendredi 21 octobre 2022, Steve Bannon a été condamné par la justice américaine à 4 mois de prison. Celui qui avait été un conseiller privilégié de Donald Trump quand ce dernier était locataire de la Maison-Blanche a ainsi pris connaissance de sa peine pour non-coopération à l’enquête parlementaire sur l’assaut du Capitole, daté du 6 janvier 2021.
Enquête sur l’assaut du Capitole : Steve Bannon fait appel du verdict rendu
Étant donné, rapporte franceinfo, que Steve Bannon a fait appel sans délai du verdict rendu, la peine ne peut s’appliquer pour le moment. L’ex-conseiller a donc pu ressortir libre du tribunal. Si, auprès des médias, il a déclaré “respecter la décision du juge”, Steve Bannon n’a, dans le même temps, pas manqué de rappeler son opposition au gouvernement actuel : “Le 8 novembre sera le jour du jugement du régime illégitime de [Joe] Biden […] et l’on sait comment cela va finir”. Des élections de mi-mandat qui pourraient ainsi se conclure avec la fin des démocrates à la tête du Congrès.
Une culpabilité confirmée en juillet dernier
En juillet dernier, Steve Bannon avait été condamné pour avoir refusé de répondre aux assignations de la commission d’enquête parlementaire. Il avait plus précisément été reconnu coupable d'”entrave aux prérogatives d’enquête du Congrès”.
Une amende de 6 500 dollars
Mettant en avant le “mépris” et la “mauvaise foi” du mis en cause, les procureurs avaient requis 4 mois de détention à l’encontre de l’ex-conseiller de l’ancien président américain. Les avocats de Steve Bannon avaient quant à eux plaidé une peine de liberté conditionnelle ou d’assignation à résidence. La peine rendue vendredi s’accompagne d’une amende de 6 500 dollars, et le juge Carl Nichols d’avoir rappelé que “respecter le Congrès est une composante importante de notre système constitutionnel“. En ajoutant qu’à ce jour, le prévenu n’a toujours produit “aucun document, ni livré aucun témoignage” à la commission d’enquête.