Etat Islamique : des prisonniers kurdes exhibés dans des cages en Irak
Une nouvelle vidéo de l'Etat Islamique a été diffusée dimanche sur internet. On y voit des prisonniers kurdes exhibés dans des cages.
Le groupe Etat Islamique poursuit sa propagande menaçante. Dimanche, une vidéo montrant des hommes enfermés dans des cages a été mise en ligne, comme l’indique 20 Minutes. Les prisonniers sont présentés comme des combattants kurdes, et les images étaient accompagnées de menaces contre les combattants kurdes irakiens, en guerre contre l’Etat Islamique.
Les otages kurdes exhibés dans des cages sur une vidéo
Les otages peshmergas avaient été fait prisonniers le 31 janvier dernier, lors d’un assaut donné contre l’organisation terroriste afin de les repousser à Kirkouk.
La mise en scène est similaire à celle qui avait révélé la mort du pilote jordanien brûlé vif dans une cage, dans une vidéo diffusée par le groupe le 3 février. Aucune exécution n’a cette fois-ci été montrée. Le groupe de prisonniers, vêtus de combinaisons orange, est composé de 21 otages, dont 16 peshmergas, deux officiers dans l’armée irakienne et trois policiers de Kirkouk, une ville située à 240 km au nord de Bagdad.
On ignore le lieu et la date de la prise de vue, mais des sources kurdes affirment que la vidéo a été tournée sur le marché principal du district de Hawija il y a une semaine. La zone, située à une cinquantaine de kilomètres de Kirkouk, est aux mains des combattants de l’Etat Islamique.
L’Etat Islamique invite les prisonniers à se rendre
Sur la vidéo, un homme barbu à turban blanc s’adresse aux prisonniers, et les appelle à rendre les armes face à l’organisation terroriste. “Sinon votre sort sera comme ceux-là, soit dans des cages ou sous terre“, menace le messager sur la bande-vidéo.
Cette dernière vidéo ne comporte pas de menace directe de tuer les otages, mais on peut voir, en fin de séquence, les prisonniers à genoux, aux côtés d’un homme cagoulé, portant une arme automatique ou un revolver. Les images sont par ailleurs entrecoupées de celles de l’exécution du pilote jordanien Maaz al-Kassasbeh et de celle des 21 otages coptes en Libye, le 15 février dernier.