La Nouvelle-Orléans en deuil: 15 personnes tuées par un ex-militaire radicalisé

Le 1er janvier 2025, un ex-militaire américain a semé le chaos en fonçant dans une foule, causant la mort d'au moins 15 personnes et blessant une trentaine d'autres. Les forces de l'ordre sont actuellement à la recherche d'éventuels complices. Qui sont-ils ?

Attaque mortelle le jour de l’an

Le premier jour de l’an 2025 a été marqué par une tragédie. Un ancien militaire américain a foncé dans la foule lors des célébrations du Nouvel An. Cette attaque a eu lieu dans le quartier touristique français de la Nouvelle-Orléans, faisant 15 morts et une trentaine de blessés.

Le profil de l’attaquant

L’attaquant, identifié comme Shamsud-Din Jabbar, était un ressortissant américain du Texas et ancien militaire de l’armée de terre. Il avait servi dans l’armée de 2007 à 2015, avec un déploiement en Afghanistan.

Son frère Abdur Jabbar a déclaré au New York Times que Shamsud-Din s’était converti à l’islam à un jeune âge et avait montré des signes de radicalisation.

L’attaque et ses conséquences

Au volant d’un pick-up, Jabbar a foncé dans la foule qui déambulait dans le « Vieux Carré », provoquant un véritable carnage. Après avoir renversé, tué et blessé des dizaines de passants, l’homme a été abattu dans une fusillade avec la police. Deux policiers ont également été blessés lors de cet incident.

Le président américain Joe Biden a évoqué cette attaque comme une « attaque ignoble ». Il a souligné que le suspect avait publié sur les réseaux sociaux des vidéos indiquant qu’il était inspiré par l’État islamique et qu’il avait un « désir de tuer ».

Enquête en cours

Les enquêteurs travaillent actuellement à déterminer les possibles associations et affiliations de Jabbar avec des organisations terroristes. Ils recherchent également des complices potentiels dans l’attaque. Une connexion possible avec l’explosion d’un Tesla Cybertruck devant un hôtel Trump à Las Vegas est également à l’étude.

Le shérif de Las Vegas a déclaré que cette coïncidence mérite d’être examinée. Les véhicules utilisés dans les deux incidents avaient été loués via l’application de covoiturage Turo. Un porte-parole de l’application a affirmé collaborer avec les forces de l’ordre.