Essonne : ils volent pour près de 100.000 euros de téléphones, un suspect interpellé
Dimanche matin, une boutique SFR de l'Essonne a été braquée par trois hommes qui sont repartis avec près de 100.000 euros de téléphones. Le butin a depuis été retrouvé et un suspect interpellé.
Les faits se sont produits dimanche en fin de matinée à Sainte-Geneviève-des-Bois, commune de l’Essonne. Il est aux environs de 11h20 quand trois hommes munis de cagoules débarquent dans une boutique SFR et obligent les employés présents à se coucher.
Une contrainte pour laquelle on ignore la manière dont elle a été opérée puisque les malfaiteurs ne disposaient apparemment d’aucune arme. Pendant que les employés de la boutique étaient à terre, les braqueurs ont dérobé un certain nombre de téléphones à la valeur totale estimée entre 80.000 et 100.000 euros, rapporte Le Parisien.
Ils braquent des téléphones, le véhicule intercepté moins d’une heure après
Les trois hommes sont repartis dans une Renault Captur, un véhicule qui affichait, nous dit-on, une fausse immatriculation. Un peu moins d’une heure plus tard, à 12h15, la voiture est repérée sur l’A10, avant qu’un équipage de policiers du Groupe de sécurité et de proximité d’Étampes ne procède à son interception au niveau de la barrière de péage de Saint-Arnoult (Yvelines).
L’intégralité du butin y a été retrouvé. Les occupants du véhicule ont néanmoins eu le temps, pour deux d’entre eux, de prendre la fuite à pied. Le troisième, âgé de 19 ans, a quant à lui été interpellé.
Un suspect déjà défavorablement connu des services de police
Le suspect en question était déjà défavorablement connu des services de police pour des faits de délinquance. La Sûreté départementale de l’Essonne a été chargée de l’enquête par le parquet d’Évry, et il devrait entre autres s’agir de déterminer la localisation des deux autres suspects par un interrogatoire poussé du premier individu interpellé.
Les enquêteurs seront aussi vraisemblablement curieux de connaitre le ou les moyens de persuasion utilisés par les braqueurs pour convaincre leurs victimes de se coucher à terre, qui rappelons-le se sont exécutés sans la menace d’une arme.