Essonne : un professeur de tennis condamné à un an ferme pour une relation avec une élève mineure
Mercredi, le tribunal correctionnel d'Évry-Courcouronnes, dans l'Essonne, a condamné un homme de 48 ans à un an de prison ferme. Ce professeur de tennis a ainsi été reconnu coupable d'avoir entretenu une relation avec une élève mineure.
Le mercredi 7 octobre dernier, un homme de 48 ans, professeur de tennis, comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes (Essonne) pour une relation nouée avec une élève mineure en 2002. À cet époque, rapporte Le Parisien, l’homme était âgé de 29 ans et sa partenaire en avait 12. “C’est seulement quand j’ai eu cet âge-là que j’ai eu un déclic. Je me suis rendu compte à ce moment-là que c’était impossible d’être attiré par quelqu’un de 12 ans”, raconte celle qui est aujourd’hui âgée de 31 ans.
Après 6 ans de relation, elle rompt avec son professeur puis porte plainte
Pendant deux ans, l’entourage du professeur et de son élève ignorait leur relation, même si personne n’en avait ensuite été choqué. L’élève avait 18 ans quand elle a choisi de rompre avec son professeur. En 2019, elle portait plainte contre lui : “J’ai fait ça pour pouvoir me reconstruire. C’était le début de mon chemin. C’est important de se sentir entendue”. Si, durant le procès, le prévenu a parlé d’une histoire d’amour “fusionnelle”, la plaignante a préféré l’évocation de termes tels que “manipulation” et “emprise”. “Je me disais que c’était de ma faute si je n’allais pas bien”, explique la jeune fille à qui plusieurs années ont été nécessaires pour se défaire de ces chaînes.
Un témoignage pour aider d’autres victimes à s’exprimer
La victime a également déclaré avoir peur que sa fille de 8 ans suive le même chemin. Elle souhaite en tout cas que d’autres victimes pourront elles aussi avoir le déclic en entendant son témoignage : “Mon but, c’est de leur donner le courage de parler et de leur montrer qu’elles n’ont pas à culpabiliser”. Mercredi, l’accusé a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, pour “atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité”. Une peine assortie d’une obligation de soins et de l’interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs.