Essonne : deux adolescents interpellés pour le viol d’une adolescente et sa diffusion vidéo
En fin de semaine dans l'Essonne, deux adolescents de 16 ans ont été interpellés pour avoir violé une adolescente et diffusé l'acte en vidéo. Les autorités appellent à ne pas partager ces images.
Samedi dans l’Essonne, deux adolescents de 16 ans ont été placés en garde à vue suite à leur interpellation, opérée pour avoir violé une jeune fille et diffusé la vidéo de l’acte sur les réseaux sociaux. Le site de 20 Minutes rapporte que les faits se sont produits jeudi dans une cage d’escalier à Morsang-sur-Orge. La victime se trouve être elle aussi mineure.
Viol diffusé sur les réseaux sociaux : de nombreux signalements à Pharos
Vendredi soir, l’un des auteurs présumés du viol s’est présenté au commissariat de Juvisy, où il a reconnu les faits. La nuit suivante, l’autre suspect a été appréhendé par les autorités. Sur son compter Twitter, la police nationale remercie toutes les personnes, nombreuses, ayant signalé la vidéo auprès de Pharos (Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements). Elle appelle dans le même temps à “ne pas relayer cette vidéo”.
[VOS SIGNALEMENTS] Grâce à vos nombreux signalements #Pharos, les #policiers de l'Essonne ont rapidement interpellé les deux auteurs du viol présumé et de la vidéo diffusée en masse, hier, sur les réseaux sociaux.
Merci de votre mobilisation.
Merci de ne pas relayer cette vidéo. https://t.co/jZJrbvQ5Kw pic.twitter.com/cmsYofun0J— Police nationale (@PoliceNationale) December 21, 2019
Twitter “n’est pas à la hauteur” selon Marlène Schiappa
Samedi matin, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations Marlène Schiappa a réagi sur le même réseau :“La vidéo du viol d’une jeune fille est révoltante. J’ai demandé son retrait à @Twitter Merci pour vos alertes à @PoliceNationale Je m’entretiens ce jour avec le Préfet. Justice sera rendue. Le respect des femmes & de la loi concerne tous les endroits de la République !” Dans un entretien accordé au Parisien, Mme Schiappa déplore la réaction timorée de Twitter : “Dès que j’en ai eu connaissance [NDLR : de la vidéo], j’ai immédiatement contacté Twitter pour qu’il la retire. Mais des copies circulent encore. Ce réseau social n’est pas à la hauteur, les criminels le savent, voilà pourquoi ils s’en servent. Force est de constater que le respect des lois et la sécurité des internautes n’est pas leur priorité. Malgré des plaintes, des milliers de signalements, des comptes de haine, sexistes, homophobes, racistes, sont toujours en ligne. Twitter doit prendre ses responsabilités.”