Essonne : 7 et 8 ans de prison pour des bacheliers reconnus coupables d’avoir séquestré et agressé une famille
La cour d'assises de l'Essonne a condamné trois hommes de 19 et 20 ans à sept et huit ans de prison pour avoir séquestré et agressé une famille en juin 2017. Deux des prévenus comparaîtront de nouveau devant la justice en fin de mois pour des faits de même nature.
Les faits ayant récemment été jugés par la cour d’assises de l’Essonne remontent au 23 juin 2017. Ce jour-là à Athis-Mons, dans le même département, une famille avait été séquestrée et agressée par trois jeunes, dont deux, mineurs, venaient de passer les épreuves du bac STMG. Après être restés toute une nuit dans le jardin du pavillon, le trio s’était jeté sur une fille de la famille à 8h00 alors qu’elle sortait de chez elle. C’est de cette façon que les malfaiteurs étaient entrés dans la demeure, rapporte le site du Parisien.
Ils séquestrent une famille après avoir observé l’un des fils sur Instagram
Le père de famille avait essuyé un violent coup de crosse avant que son épouse, leurs quatre enfants et lui ne soient réunis dans le salon et menacés d’un sabre katana. Les agresseurs avaient remarqué l’un des fils de la famille sur le réseau Instagram alors qu’il s’y montrait avec des montres et des vêtements de marque. Des possessions qui avaient fait comprendre aux trois jeunes que leur cible vivait dans un milieu aisé. L’un des enfants avait toutefois eu le temps d’appeler la police avant d’être découvert dans sa chambre. Les forces de l’ordre étaient intervenues à 8h20 pour procéder à l’interpellation des trois suspects.
De nouvelles comparutions à attendre pour des faits similaires
Les trois agresseurs présumés, poursuivis pour “tentative de vol”, “séquestration et violences avec arme” ainsi que pour “association de malfaiteurs” viennent d’être condamnés à des peines de prison. Deux des prévenus ont chacun écopé d’une peine de huit ans, et le troisième de sept ans d’emprisonnement. Deux de ces jeunes hommes passeront de nouveau devant la justice le lundi 29 juin prochain. La cour d’assises des Yvelines à Versailles aura ainsi à examiner des faits similaires commis en janvier et février 2017 dans les Yvelines.