Essonne : 4 dents perdues par un agent de sécurité agressé dans un hall
Mercredi, le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes a condamné un homme de 20 ans pour avoir, en octobre dernier, violemment agressé un agent de sécurité dans un hall d'immeuble. La victime avait notamment perdu quatre dents.
Les faits remontent au mercredi 13 octobre 2021. Il était vers 20h00 et un agent de sécurité effectuait sa ronde dans un immeuble de Ris-Orangis (Essonne). Avec son collègue, et comme à son habitude, le maître-chien a croisé un groupe de jeunes dans le hall du bâtiment. Actu Essonne écrit que selon l’agent, l’un de ces jeunes lui aurait témoigné de l’agressivité en l’insultant et en le menaçant de mort. “Je vais te couper la tête”, lui aurait-il notamment dit.
Un agent de sécurité agressé à la clé à molette ou à la boule de pétanque
Le maître-chien aurait ensuite vu le jeune fondre sur lui et le frapper au visage avec un objet. Il n’existe pas de certitude sur l’arme employée, qui pourrait ainsi s’agir soit d’une clé à molette, soit d’une boule de pétanque. La victime s’est retrouvée avec la lèvre supérieure tuméfiée, une plaie en sang et quatre dents perdues. C’est à la suite d’un dépôt de plainte et du témoignage d’une collègue de l’agent que le suspect a été interpellé.
6 mois de prison aménageable pour le prévenu de 20 ans
Déféré mercredi devant le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes, le prévenu, âgé de 20 ans, était jugé pour “violence aggravée” et “menaces de mort” en récidive. Devant la justice, le jeune homme a nié une partie des faits : “Je n’ai menacé personne. C’est lui qui a été agressif et qui m’a frappé en premier avant que je ne réponde”. D’après le prévenu, le maître-chien était virulent avec son groupe, et l’agent se serait montré violent après avoir demandé aux jeunes davantage de respect. Le prévenu a également affirmé n’avoir eu aucun objet pour frapper le maître-chien. Déjà condamné pour des faits liés à la drogue, l’accusé a écopé ici de six mois de prison. Une peine qu’il pourra purger à domicile sous la surveillance d’un bracelet électronique. Enfin, il lui est défendu de paraître à Ris-Orangis pendant deux ans.