Essarts en Bocage : un arrêt municipal rend la joie obligatoire du 5 au 11 octobre
Le maire d'Essarts en Bocage, en Vendée, vient de prendre un arrêté rendant obligatoire la joie du 5 au 11 octobre prochains. Une période pendant laquelle il faudra donc non seulement apparaître heureux, mais aussi faire sourire au moins 10 personnes par jour.
C’est vendredi dernier que Freddy Rifaud, maire d’Essarts en Bocage (Vendée) visiblement pris d’une inspiration toute particulière, a décidé d’un arrêté municipal portant sur l’“obligation d’être en joie sur la ville d’Essarts en Bocage”. Cet arrêté sera toutefois à durée limitée, la période concernée allant être celle “du 5 au 11 octobre 2019″. Selon la ville, citée par France 3 Pays de la Loire, cet arrêté s’explique par “le risque élevé de mauvaise humeur à l’arrivée de l’automne et au taux d’ensoleillement moins important”, ainsi que par “la vitesse à laquelle une émotion négative peut se répandre et faire des ravages”.
Un arrêté municipal obligeant à “être en joie” et à faire sourire
Et si la contrainte en soi-même n’était pas suffisante, la ville précisé que l’arrêté courra de “8 heures à 22 heures” et qu’il faudra de même “faire sourire au moins 10 personnes par jour”. Quant à savoir le pourquoi de la période choisie, c’est parce que s’y tient la semaine de la joie, “afin que la joie devienne contagieuse et rayonne sur la commune. Cette initiative originale est l’occasion de créer un état d’esprit porteur de sens et fédérateur”.
Les habitants, mais pas seulement
Précision notable apportée par le site gouvernemental des Collectivités locales, les arrêtés municipaux, incluant celui-ci, concernent “à la fois les habitants de la commune et toutes les personnes y résidant momentanément, même les étrangers de passage”. Essarts en Bocage n’autorisera d’ailleurs “aucune personne qui pourrait faire barrage à l’expression” de la joie à “rentrer sur son territoire”. Le port d’un masque pourrait aider à faire d’une pierre deux coups, et si jamais l’essai se révélait concluant, la commune pourrait envisager plus sérieusement la création d’un “label national”. Parce que “la vie n’est pas simple mais ce n’est pas en la regardant du mauvais côté qu’on va améliorer les choses”.