Épilepsie : une maladie toujours mal connue
À la veille de la Journée internationale de l'épilepsie, le constat demeure le même : la maladie reste ainsi toujours mal connue avec des associations appelant à une meilleure prise en charge.
L’épilepsie fait partie de ces maladies à la définition pas si évidente à fournir pour quantité de personnes. En 2016, nous avions rapporté un certain nombre d’idées reçues sur l’épilepsie, comme celle voulant par exemple que l’épilepsie ait une origine virale voire bactérienne pour environ un Français sur quatre.
Cette maladie est en fait soit liée à la génétique, soit à une lésion cérébrale. Une proportion semblable de sondés lui avaient même prêtée une association à la folie. Aujourd’hui, à la veille de la Journée internationale de l’épilepsie et à la lumière de ces éléments, il apparaît pertinent de rappeler des informations véritables et vérifiées.
Entre 640.000 à 810.000 personnes épileptiques en France
On estime qu’entre 640.000 à 810.000 personnes sont épileptiques en France. Une frange non négligeable de la population est donc concernée, mais cela n’empêche toutefois pas des associations de plaider pour une meilleure prise en charge des patients.
C’est d’ailleurs en ce samedi que se tient à Paris le premier sommet national de l’épilepsie, réunissant spécialistes, institutions publiques et quinze associations de malades. Une réunion visant à alerter sur les besoins des personnes atteintes par la maladie.
Journée Internationale de l'#epilepsie : 1er Sommet national le samedi 10 février à Paris – Mairie du XVe – @EpilepsieFrance avec la fédération EFAPPE et sous l'égide du Comité National de l'Epiepsie. Programme pic.twitter.com/3eW8sI1rJf
— Epilepsie-France (@EpilepsieFrance) February 6, 2018
Des associations appellent à une meilleure prise en charge
Comme souligné par 20minutes.fr, certains patients ne peuvent accéder à un neurologue en raison d’une absence de la profession dans plusieurs régions de France. Des solutions restent aussi à trouver pour permettre à un enfant épileptique de mieux suivre sa scolarité.
Le docteur et épileptologue Norbert Khayat, qui rappelle qu’en dépit de “différents types d’épilepsies”, toutes sont attachées à “une maladie qui touche le cerveau, qui désorganise les neurones”, évoque la nécessité d’une sensibilisation d’ampleur pour permettre à l’épilepsie d’être mieux comprise et considérée au niveau national :
“Comme la maladie est mal connue, comme les gens n’en parlaient pas, ça a entraîné une difficulté de diagnostic, et un déficit dans la prise en charge des patients, qui reste très inégale sur le territoire”.