Enquête : plus de 50% des fruits et légumes contiendraient des pesticides selon l’UFC-Que Choisir
Manger 5 fruits et légumes par jour, dit le slogan. Oui mais, selon une dernière étude, plus de 50% des fruits et légumes contiendraient des pesticides…
Pointés du doigt pour déclencher l’apparition du diabète, de maladies cardiovasculaires, d’insuffisances rénales chroniques et de maladies pulmonaires chroniques comme l’asthme, des pesticides ont été retrouvés dans des fruits et légumes dans 50 % des cas, révèle une analyse de UFC-Que Choisir.
Diabète, de maladies cardiovasculaires, d’insuffisances rénales chroniques…
Pour son étude, l’UFC-Que Choisir a analysé 14 000 denrées alimentaires et les résultats sont édifiants comme le précise la journaliste de France 3, Margaux Subra-Gomez , sur le plateau du 12/13h : « Le constat, c’est que les pesticides (dans l’agriculture intensive), sont extrêmement répandus dans notre alimentation. (…) 51% des fruits et légumes analysés par UFC sont contaminés par une molécule au moins. C’est surtout vrai pour les produits de l’agriculture conventionnelle, mais le bio n’est pas épargné », s’inquiète la journaliste.
Le bio n’est pas épargné
Pas moins de 150 substances dangereuses ont été recensées dans les échantillons testés…Si le bio n’est pas épargné par les pesticides, il est par contre contaminé dans des proportions assez faibles. Les « fruits à risques » sont les cerises, avec près de 92% des échantillons analysés contenant des pesticides, le céleri et le pamplemousse mais aussi les pommes (80 % d’entre elles contaminées), le raisin (77 %), les fraises (76 %), les haricots verts (74 %), les aubergines (63 %), les salades (58 %), les poivrons (58 %), le melon (57 %) ou encore les tomates (57 %)..
Pommes, raisin, fraises : des mauvais élèves
Parmi les ‘bons élèves’, ont trouve le manioc, les kiwis et les asperges : « Les autorités sanitaires classent désormais de nombreuses molécules retrouvées comme perturbateurs endocriniens. Ils peuvent favoriser l’apparition de cancers, l’infertilité, causer des problèmes de développement », poursuit Margaux Subra-Gomez.