Elon Musk a un projet de colonisation de Mars
Et ce plan de colonisation est prévu à très court terme, puisqu'il s'agit d'une décennie. Le patron de SpaceX envisage de construire une capsule et un lanceur pour envoyer cargaison et êtres humains.
Mardi, Elon Musk a frappé fort lors du 67e congrès d’astronomie à Guadalajara (Mexique). Il a en effet levé le voile sur sa vision de la colonisation de la planète Mars. Le vaisseau qu’il souhaite développer, et qui embarquerait matériel et surtout passagers, pourrait être lancé dès 2023. Même si le patron de SpaceX reconnait que cet objectif est un peu optimiste.
Selon lui, tout part d’un constat doublé d’un voeu pour l’humanité : « Si nous restons toujours sur Terre, il y aura éventuellement un événement d’extinction massive. L’alternative est de devenir une civilisation voyageant dans l’espace, et une espèce multi-planètes. C’est ce que nous voulons ».
Mars selon SpaceX : une colonie auto-suffisante d’ici 40 à 100 ans
Projetons-nous quelques années en avant : le lanceur développé par la société privée décolle et place en orbite un vaisseau (nommé Interplanetary Transport System), avant qu’il ne revienne sur le plancher des vaches afin que ses réservoirs soient à nouveaux remplis. Puis, il décolle à nouveau pour acheminer le carburant au vaisseau.
Quant au voyage il durerait, en fonction des années, entre 90 et 150 jours. 10.000 de ces voyages seraient nécessaires pour atteindre l’objectif fixé d’une colonie auto-suffisante d’1 millions de personnes d’ici 40 ans à 1 siècle. Logiquement, il faudrait de nombreux vaisseaux pour y parvenir.
Mais à quel prix ?
« Avec les moyens traditionnels, le coût optimiste d’un voyage vers Mars serait de 10 milliards de dollars par personne », indique Elon Musk. Un prix astronomique, s’il était besoin de le préciser, qu’il voudrait abaisser à 200.000 dollars. Mais comment y arriver ? En réutilisant par exemple les propulseurs un millier de fois chacun. Mais aussi, la production de carburant sur la planète rouge.
La société compté récupérer de l’argent par ses activités de mise en orbite de satellites, mais aussi de ravitaillement de l’ISS. Enfin, il compte intéresser le secteur privé à ce financement.