Éducation : 66% des Français ont une bonne image des professeurs
Un récent sondage OpinionWay révèle que plus de la moitié des Français ont une image positive des professeurs, quand bien même ces derniers sont peu à se sentir valorisés.
Une majorité d’enseignants français ont le sentiment de ne pas être considérés à leur juste valeur. Une enquête Talis-OCDE révèle en effet que seuls 5% des professeurs de l’Hexagone se sentent valorisés. Ce qui représente un écart notable de 26% avec les autres pays membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Toutefois, d’après ce qu’indique ce sondage réalisé par OpinionWay et dont Le Parisien nous livre aujourd’hui les résultats, la plupart des Français ont une image positive des professeurs. 66% des sondés déclarent ainsi avoir une bonne image du corps enseignant (“plutôt positive” pour 59% des Français et “très positive” pour 7% des personnes interrogées).
Professeurs “mal-aimés” : la reconnaissance d’une majorité de Français
Dans l’héritage que leur ont transmis leurs professeurs, les Français sont une majorité (59%) à reconnaître que ces derniers leur ont inculqué l’amour d’une matière. Pas très loin, on trouve le goût d’apprendre (41%), suivi par une forte confiance en soi (31%). Environ un quart des sondés disent même avoir découvert une passion qu’ils nourrissent encore à l’heure actuelle.
Fête des profs : une grande première en France
Ce sondage, mené les 22 et 23 avril derniers auprès d’un échantillon représentatif de 1 010 personnes, intervient alors que se tient la première Fête des profs en France. Une célébration existant déjà à l’étranger, entre autre dans les pays anglo-saxons, et qui a pour but de renouer un lien entre des personnes ayant transmis un savoir et celles l’ayant réceptionné. Pour Clara, l’une des participantes à ce “Retour vers le bahut”, il apparaissait essentiel d’organiser ces rencontres : “Nos profs nous ont connus ados, à une époque où on est insupportables, parfois ridicules. Je trouve important de les remercier, maintenant qu’on réalise ce qu’on leur doit et qu’on est nous-mêmes parents.”