Écotaxe régionale : Bartolone assure que “le débat reviendra”
Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a assuré qu'il y aura un nouveau débat sur une écotaxe régionale, en semblant toutefois exclure le principe même d'écotaxe.
Particulièrement discuté il y a de cela quelques mois, le projet d’écotaxe régionale sera de nouveau l’objet d’un débat. C’est ce que le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a assuré mercredi, tout en semblant abandonner l’idée même d’écotaxe.
Dans des propos tenus sur iTELE et rapportés par nos confrères du Figaro, il a ainsi déclaré que “le débat reviendra. Pas sous la forme d’une écotaxe, mais il va bien falloir que le gouvernement fasse des propositions aux différentes régions pour pouvoir financer les transports de demain.”
Claude Bartolone : “le débat reviendra” mais “pas sous la forme d’une écotaxe”
Le député de la Seine-Saint-Denis a ajouté comprendre “la décision du gouvernement”, en ne manquant cependant pas de brandir la nécessité de “la question des financements pour permettre à nos systèmes routiers, de transports en commun de s’améliorer”. D’ici dix ans et en l’absence de ressources nouvelles, la situation pourrait ne pas connaître d’issue au niveau local selon Claude Bartolone : “Pour la région Ile-de-France en particulier, je vois l’impasse dans laquelle nous pourrions être en 2025 s’il n’y a pas de ressources nouvelles.”
La discussion d’une contribution avec Manuel Valls
En rappelant qu’“il faudra trouver une contribution”, le président de l’Assemblée nationale a souligné qu’il avait “cette discussion depuis quelque temps avec le Premier ministre” Manuel Valls. On sait déjà que la ministre de l’Écologie Ségolène Royal ne souhaite pas “relancer la polémique” sur le sujet de l’écotaxe régionale, en raison de l’imminence “des élections régionales et alors même que ce dispositif est extrêmement complexe et que les expertises ne sont pas achevées”. En avril dernier, on apprenait que le démantèlement des portiques écotaxe présenterait un coût d’1,6 million d’euros. Une facture particulièrement élevée à laquelle viendraient notamment s’ajouter des frais de “travaux de remise en état” des lieux d’implantation.