Ebola : quels sont les symptômes ?
Ebola a déjà fait 4500 victimes. Mais que sait-on exactement de cette infection ? Symptômes, transmission, et traitement, faisons le point.
4500, c’est le nombre de victimes estimé de l’épidémie d’Ebola en Afrique à ce jour. Mais l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pense que ce nombre est en-deçà de la réalité. Un bilan provisoire qui ne pourra malheureusement que grimper, au vu des 9000 personnes infectées et pour la plupart en sursis. D’après le directeur adjoint de l’OMS, les prévisions sont alarmantes et pour le mois de décembre qui arrive, “on peut s’attendre à 5 000 à 10 000 nouveaux cas d’Ebola par semaine en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone”.
Comment apparaissent les premiers symptômes, quels sont-ils et surtout, où en est la science ? Tour d’horizon des connaissances sur cette maladie nommée en 1976 d’après le nom d’une rivière coulant près d’un hôpital dans lequel un médecin belge l’a pour la première fois identifiée.
Ebola : la transmission
Pour les scientifiques, le réservoir naturel d’Ebola est à chercher chez les chauves-souris frugivores. Par la suite, le virus parvient chez l’Homme par contact direct avec les sécrétions, organes ou sang des animaux alors infectés, et retrouvés morts. Entre humains, la fièvre hémorragique se transmet par l’intermédiaire d’une peau à vif, du sang, des sécrétions ou des organes. Même les matériaux ou le textile qui ont été infectés peuvent être vecteurs de la maladie. Le temps d’incubation peut varier de 2 à 21 jours suivant le sujet.
Quels sont les symptômes liés à Ebola ?
L’infection peut être difficile à différencier d’une autre , comme la méningite ou la fièvre typhoïde. Quoi qu’il en soit, les symptômes d’Ebola sont les suivants :
- brutale montée de fièvre,
- douleurs musculaires,
- céphalées et maux de gorge.
Dans un second temps, diarrhées, vomissements, éruptions sur la peau, insuffisance rénale viennent compléter ce sombre tableau. Enfin, hémorragies internes et externes peuvent également être de la partie.
Ebola : des traitements ?
Il est admis par l’OMS que le taux de mortalité moyen est de 50%, avec des pics à 90% observés lors de précédents pics de maladie. Pour l’heure, seule une réhydratation de soutien peut améliorer la longévité du patient infecté. Des traitements sont en cours d’expérimentation, mais aucun vaccin n’a pour l’heure été mis au point.