Drôme : ils avaient transformé l’ancienne discothèque en chambre de culture de cannabis à grande échelle
25 personnes ont été interpellées et la tête présumée du réseau de trafiquants a été écrouée.
Si les néons diffusaient toujours une lumière aux couleurs festives, les pieds de cannabis avaient remplacé les danseurs dans cette ancienne discothèque. Après un travail d’enquête de longue haleine, la Gendarmerie nationale a réussi à démanteler un important trafic de stupéfiants qui œuvrait en Lyon (Rhône) et Valence (Drôme).
Parmi les découvertes des forces de l’ordre, une importante chambre de culture de cannabis construite dans une ancienne discothèque.
350 agents mobilisés
Ce sont nos confrères de France 3 Auvergne Rhône-Alpes qui relaient l’information. Après un long travail d’enquête et de recoupement d’informations, une vague d’interpellations a été lancée le 2 juillet dernier.
Au total, près de 350 policiers et gendarmes ont participé à ce coup de fil mené en Valence et la métropole lyonnaise. Au total, l’opération de la police judiciaire a permis d’interpeller 25 personnes, dont le chef présumé du réseau. Les policiers ont également pu mettre la main sur de nombreux éléments liés au trafic, mais surtout découvrir un processus de production de marijuana à grande échelle.
#BellesAffaires #Valence (26) Démantèlement d'un réseau de trafic de stups. 🌿Découverte d'une cannabiculture industrielle dans une discothèque
➡️ + de 460 pieds de cannabis, 47.600€ en numéraire et 7 véhicules saisis.
➡️La tête du réseau et 6 de ses lieutenants écroués 🔒 pic.twitter.com/GC56peP2UF— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) July 17, 2018
Chambre de culture « industrielle »
En plus des interpellations, les enquêteurs ont en effet pu mettre au jour une chambre de culture contenant plus de 450 pieds de cannabis qui avait été aménagée dans le sous-sol d’une discothèque désaffectée.
Aussi, les forces de l’ordre ont mis la main sur 47 600 euros en numéraire, 2,5 kg de cannabis, 7 armes et leurs munitions, 7 véhicules, des biens immobiliers ainsi qu’un carnet de comptabilité du trafic qui aurait dégagé 2,7 millions d’euros de chiffre d’affaires depuis septembre dernier.